Les Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou » Afrique du Sud en France http://www.rencontrescerbere.org 3 au 6 octobre 2013 Tue, 24 Sep 2013 14:16:08 +0000 en-US hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.6.1 Les Hôtes http://www.rencontrescerbere.org/les-hotes/ http://www.rencontrescerbere.org/les-hotes/#comments Thu, 12 Sep 2013 09:00:28 +0000 3vaBilbo http://www.rencontrescerbere.org/web/?p=37 les-hotes


Il n’y a pas de sélection ni par conséquent de candidature à poser pour participer aux quatrièmes Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou. Les Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou s’organisent à partir de 10 séances proposées par des festivals ou des cinéastes différents. Depuis la première édition en 2005, cinq festivals : le FIDMarseille (Jean-Pierre Rehm), le festival l’Alternativa à Barcelone (Tess Renaudo), le festival Côte Court de Pantin (Jacky Evrard), Cinémaginaire (Jean-Pierre Bellay), et les Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou proposent chacun une séance. Pour la neuvième édition des Rencontres du 3 au 6 octobre 2013 le producteur sud-africain Steven Markovitz (dans le cadre de la saison culturelle sud-africaine en France). Le cinéaste Peter Hoffmann et Arnaud Hée (Cinéma du Réel / Critikat) proposent également chacun une séance. Les Rencontres permettent de désigner deux lauréats qui bénéficient alors d’une résidence destinée à l’écriture et/ou aux repérages d’un film à venir (sur un territoire allant de Portbou à Collioure) la responsabilité de proposer chacun une séance.]]>
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Il n’y a pas de sélection ni par conséquent de candidature à poser pour participer aux quatrièmes Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou.

Les Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou s’organisent à partir de 10 séances proposées par des festivals ou des cinéastes différents.

Depuis la première édition en 2005, cinq festivals : le FIDMarseille (Jean-Pierre Rehm), le festival l’Alternativa à Barcelone (Tess Renaudo), le festival Côte Court de Pantin (Jacky Evrard), Cinémaginaire (Jean-Pierre Bellay), et les Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou proposent chacun une séance. Pour la neuvième édition des Rencontres du 3 au 6 octobre 2013 le producteur sud-africain Steven Markovitz (dans le cadre de la saison culturelle sud-africaine en France). Le cinéaste Peter Hoffmann et Arnaud Hée (Cinéma du Réel / Critikat) proposent également chacun une séance.

Les Rencontres permettent de désigner deux lauréats qui bénéficient alors d’une résidence destinée à l’écriture et/ou aux repérages d’un film à venir (sur un territoire allant de Portbou à Collioure) la responsabilité de proposer chacun une séance.

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Vendredi 4 Octobre http://www.rencontrescerbere.org/vendredi-4-octobre/ http://www.rencontrescerbere.org/vendredi-4-octobre/#comments Tue, 10 Sep 2013 09:00:55 +0000 3vaBilbo http://www.rencontrescerbere.org/web/?p=299 day2


18h » Une séance proposée par Jacky Evrard (Côté court) LES PARLEUSES / LES XERRAIRES de Jacky Evrard et Côme Mosta-Heirt France/2013/HD couleur/30′ Les dialogues (1974) entre Marguerite Duras et Xavière Gauthier revisités, en 2013, par deux “beaux parleurs”. Els diàlegs (1974) entre Marguerite Duras i Xavière Gauthier revisitats, el 2013, per dos bons parladors. 4 BÂTIMENTS FACE À LA MER / 4 EDIFICIS DE CARA AL MAR de Philippe Rouy France-Japon/2012/Flux internet/couleur/47′ Trois mois après la catastrophe survenue à Fukushima en mars 2011, la TEPCO, exploitant de la centrale nucléaire installe une livecam sur le site. Ces images, où dates et heures défilent à vue,  sont accessibles sur internet. Ce sera là, défi audacieux relevé par Philippe Rouy, la matière vi-suelle exclusive de 4 bâtiments, face à la mer. Catastrophe à distance, effets les plus toxiques invisibles, c’est là un des paradoxes pointés par ces images à la pauvreté entêtante. La livecam, témoin faussement transparent, se signale surtout comme le surveillant d’un paysage mort. Les images produites par cet oeil mécanique filmant de jour, de nuit, sous la pluie, au vent, Rouy les transforme, par la seule puissance du montage, en séquences spectrales à la beauté maladive.(…) Seule trouée dans cette zone désolée, l’action spontanée, accusatrice, d’un des liquidateurs. Mais qui ne fait qu’accentuer, jusqu’à l’hallucination, cette atmosphère postapocalyptique. (Nicolas Feodoroff) Tres mesos després de la catàstrofe de Fukushima el març 2011, la TEPCO, societat d’explotació de la planta d’energia nuclear instal∙la una livecam al lloc mateix. Aquestes imatges, les dates i hores de les quals desfilen a la vista, queden accessibles sobre internet. Per tant aquí es trobarà – repte agosarat desafiat per Philippe Rouy – la matèria visual exclusiva de 4 edificis, de cara al mar. Catàstrofe a distància, efectes els més tòxics invisibles, és una de les paradoxes assenyalades per aquestes imatges a la pobresa encaparrant. La livecam, testimoni falsament transparent, s’assenyala sobretot com el vigilant d’un paisatge mort. Les imatges produïdes per aquest ull mecànic filmant dia i nit, sota la pluja i el vent, Philippe Rouy les transforma, amb la sola potència del muntatge, en seqüències espectrals de bellesa malaltissa. (…) Única bretxa en aquesta zona desolada, l’acció espontània, acusadora, d’un dels liquidadors. Però això només augmenta, fins a l’al∙lucinació, aquest ambient post-apocalíptic.  (Nicolas Feodoroff) 21h 30 » Une séance proposée par le producteur Steven Markovitz et les Rencontres Cinématographiques dans le cadre de la saison culturelle d’Afrique du Sud en France Una sessió proposada pel productor Steven Markovitz i les Trobades Cinematogràfiques en el marc de la temporada cultural de Sud-àfrica a França. PORTRAIT OF A YOUNG MAN DROWNING / PORTRAIT D’UN JEUNE HOMME QUI SE NOIE / RETRAT D’UN JOVE QUE ES NEGA de Teboho Mahlatsi South Africa/1998/11′ Dans une banlieue noire un tueur cherche la rédemption, mais sa communauté ne l’entend pas ainsi. En un suburbi negre un matador busca la redempció, però la seva comunitat no ho sent d’aques-ta manera. TRIOMF de Michael Raeburn Afrique du sud/Giraffe creations/2008/HD couleur/118′ 22 avril […]]]>
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18h » Une séance proposée par Jacky Evrard (Côté court)

les-xerrairesLES PARLEUSES / LES XERRAIRES
de Jacky Evrard et Côme Mosta-Heirt
France/2013/HD couleur/30′

Les dialogues (1974) entre Marguerite Duras et Xavière Gauthier revisités, en 2013, par deux “beaux parleurs”.

Els diàlegs (1974) entre Marguerite Duras i Xavière Gauthier revisitats, el 2013, per dos bons parladors.

4edificis4 BÂTIMENTS FACE À LA MER / 4 EDIFICIS DE CARA AL MAR
de Philippe Rouy
France-Japon/2012/Flux internet/couleur/47′

Trois mois après la catastrophe survenue à Fukushima en mars 2011, la TEPCO, exploitant de la centrale nucléaire installe une livecam sur le site. Ces images, où dates et heures défilent à vue,  sont accessibles sur internet. Ce sera là, défi audacieux relevé par Philippe Rouy, la matière vi-suelle exclusive de 4 bâtiments, face à la mer.
Catastrophe à distance, effets les plus toxiques invisibles, c’est là un des paradoxes pointés par ces images à la pauvreté entêtante. La livecam, témoin faussement transparent, se signale surtout comme le surveillant d’un paysage mort. Les images produites par cet oeil mécanique filmant de jour, de nuit, sous la pluie, au vent, Rouy les transforme, par la seule puissance du montage, en séquences spectrales à la beauté maladive.(…) Seule trouée dans cette zone désolée, l’action spontanée, accusatrice, d’un des liquidateurs. Mais qui ne fait qu’accentuer, jusqu’à l’hallucination, cette atmosphère postapocalyptique. (Nicolas Feodoroff)

Tres mesos després de la catàstrofe de Fukushima el març 2011, la TEPCO, societat d’explotació de la planta d’energia nuclear instal∙la una livecam al lloc mateix. Aquestes imatges, les dates i hores de les quals desfilen a la vista, queden accessibles sobre internet. Per tant aquí es trobarà – repte agosarat desafiat per Philippe Rouy – la matèria visual exclusiva de 4 edificis, de cara al mar.
Catàstrofe a distància, efectes els més tòxics invisibles, és una de les paradoxes assenyalades per aquestes imatges a la pobresa encaparrant. La livecam, testimoni falsament transparent, s’assenyala sobretot com el vigilant d’un paisatge mort. Les imatges produïdes per aquest ull mecànic filmant dia i nit, sota la pluja i el vent, Philippe Rouy les transforma, amb la sola potència del muntatge, en seqüències espectrals de bellesa malaltissa. (…) Única bretxa en aquesta zona desolada, l’acció espontània, acusadora, d’un dels liquidadors. Però això només augmenta, fins a l’al∙lucinació, aquest ambient post-apocalíptic.  (Nicolas Feodoroff)

21h 30 » Une séance proposée par le producteur Steven Markovitz et les Rencontres Cinématographiques dans le cadre de la saison culturelle d’Afrique du Sud en France
Una sessió proposada pel productor Steven Markovitz i les Trobades Cinematogràfiques en el marc de la temporada cultural de Sud-àfrica a França.

portrait-young-man-drowningPORTRAIT OF A YOUNG MAN DROWNING / PORTRAIT D’UN JEUNE HOMME QUI SE NOIE / RETRAT D’UN JOVE QUE ES NEGA
de Teboho Mahlatsi
South Africa/1998/11′

Dans une banlieue noire un tueur cherche la rédemption, mais sa communauté ne l’entend pas ainsi.

En un suburbi negre un matador busca la redempció, però la seva comunitat no ho sent d’aques-ta manera.

triomfTRIOMF
de Michael Raeburn
Afrique du sud/Giraffe creations/2008/HD couleur/118′

22 avril 1994, dans les rues de Triomf, banlieue blanche et pauvre de Johannesburg. Dans cinq jours, Nelson Mandela et son parti seront propulsés à la tête du pays. Les signes du changement sont déjà là : les familles blanches déménagent, et les Noirs rêvent désormais à haute voix de rendre au quartier le nom qu’il portait avant son appropriation par les Blancs.
Dans la lignée d’Invictus, Triomf s’interroge sur la possibilité de la réconciliation, mais en privilégiant la farce à l’émotion, l’anecdote à l’épopée. Michael Raeburn filme les membres d’une famille au bord de l’implosion. L’élection de Mandela est le déclencheur d’une crise, parce qu’elle annonce une nouvelle étape de leur déchéance. Une fois l’égalité proclamée, la bourgeoisie blanche peut conserver ses privilèges en acceptant de les partager avec la nouvelle élite de couleur. Mais la fin de l’Apartheid sonne aussi la fin du seul privilège qui restait aux blancs pauvres. (Sébastien Banse (Critikat))

22 d’abril de 1994, pels carrers de Triomf, suburbi blanc i pobre de Johannesburg. D’aquí a cinc dies, Nelson Mandela i el seu partit seran impulsats al capdavant del país. Els senyals del canvi ja són aquí: les famílies blanques es traslladen i d’ara endavant els Negres somnien en veu alta de tornar donar al barri el nom que portava abans la seva apropiació pels blancs.
D’acord amb Invictus, Triomf s’interroga sobre la possibilitat de reconciliació, però donant el privilegi a la broma que no pas a l’emoció, l’anècdota que no pas a l’epopeia. Michael Raeburn filma els membres d’una família gairebé a punt d’implosió. L’elecció de Mandela és el desenclavador d’una crisi, perquè anuncia una nova etapa de la seva decadència. Un cop la igualtat proclamada, la burgesia blanca pot conservar els seus privilegis acceptant de compartir-los amb la nova èlite de color. Però la fi de l’Apartheid toca també el final de l’únic privilegi que tenien els blancs pobres. (Sébastien Banse (Critikat))

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