Les Rencontres Cinématographiques Internationales » Portbou http://www.rencontrescerbere.org du 28 au 30 septembre 2022 Sat, 11 Sep 2021 17:58:52 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=3.9.33 Samedi 2 octobre 2021 http://www.rencontrescerbere.org/samedi-2-octobre-2021/ http://www.rencontrescerbere.org/samedi-2-octobre-2021/#comments Thu, 09 Sep 2021 21:56:18 +0000 http://www.rencontrescerbere.org/?p=1948 day1


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma 11H00 // une proposition d’Arnaud Hée et des Rencontres cinématographiques BERTILLE BAK TRIPTYQUE / TRÍPTIC La tour de Babel / LA TORRE DE BABEL France | Le Grand Café | 2014 | 20′ Faire le mur / FER BARRERA France | Le Fresnoy – studio national des arts contemporains | 2008 | 17′ Safeguard Emergency Light System France | Bertille Bak – Galerie Xippas | 2010 | 7′ Contact : [email protected] Avec la complicité des individus qu’elle rencontre, Bertille Bak se construit un récit entre documentaire et fiction où la poésie et l’utopie supplantent le simple constat d’une situation. Qu’il s’agisse de sa propre communauté, celle des corons du Nord de la France ou de groupes qui lui sont étrangers, il n’est jamais question pour elle de se mettre à distance ou d’opter pour un regard éloigné, mais bien au contraire de partager une séquence de vie, une lutte, une résistance. Amb la complicitat de les persones que encontra, Bertille Bak es construeix una història entre documental i ficció on la poesia i la utopia suplanten la constatació senzilla d’una situació. Que es tracti de la seva pròpia comunitat, la de les colònies de minaires del Nord de França o dels grups que li són estranys, mai no hi ha dubte per ella de  posar-se a distància o d’optar per una mirada llunyana, sinó tot al contrari de compartir una seqüència de vida, una lluita, una resistència. Critique de cinéma (Études, Bref, Images documentaires, critikat.com), Arnaud Hée a été membre du comité de sélection du festival Cinéma du Réel et enseignant à la Fémis. Il est aujourd’hui programmateur à la Cinémathèque du documentaire de la Bpi. Créée en 2017, la Cinémathèque du documentaire permet d’accroître la visibilité des oeuvres et en faciliter l’accès tant à Paris que partout en France. Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma 15H00 // une proposition des Rencontres cinématographiques RACINES LOINTAINES / ARRELS LLUNYANES de Pierre-Yves Vandeweerd Belgique I RTBF, GSARA, WIP, Ateliers du Laziri | 2002 | 75′ Contact : [email protected] « J’ai voyagé à travers la Mauritanie pour retrouver un arbre que je vois de ma fenêtre en Belgique.  Non pas un arbre mythique mais un arbre comme il pourrait en exister partout. Sur ma route, j’ai rencontré des hommes et des femmes qui m’ont fait part de leur perception de cette quête, me livrant ainsi par des voies détournées une partie de leur vision du monde et de l’existence. Pour certains, mon arbre était un signe des génies, de l’invisible, ou un appel de la lumière. Pour d’autres, il était le symbole d’une histoire, d’une culture ou de la fin d’une époque. Pour d’autres encore, il était un arbre que l’on ne voit que lorsque l’on est perdu… » “Vaig viatjar per Mauritània per retrobar un arbre que veig des de la meva finestra a Bèlgica. No pas un arbre mític, sinó un arbre tal com en podria existir a tot arreu.Pel camí, vaig conèixer […]]]>
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Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

11H00 // une proposition d’Arnaud Hée et des Rencontres cinématographiques

BERTILLE BAK TRIPTYQUE / TRÍPTIC

La tour de Babel / LA TORRE DE BABEL
France | Le Grand Café | 2014 | 20′

Faire le mur / FER BARRERA
France | Le Fresnoy – studio national des arts contemporains | 2008 | 17′

Safeguard Emergency Light System
France | Bertille Bak – Galerie Xippas | 2010 | 7′

Contact : [email protected]

Avec la complicité des individus qu’elle rencontre, Bertille Bak se construit un récit entre documentaire et fiction où la poésie et l’utopie supplantent le simple constat d’une situation. Qu’il s’agisse de sa propre communauté, celle des corons du Nord de la France ou de groupes qui lui sont étrangers, il n’est jamais question pour elle de se mettre à distance ou d’opter pour un regard éloigné, mais bien au contraire de partager une séquence de vie, une lutte, une résistance.

Amb la complicitat de les persones que encontra, Bertille Bak es construeix una història entre documental i ficció on la poesia i la utopia suplanten la constatació senzilla d’una situació. Que es tracti de la seva pròpia comunitat, la de les colònies de minaires del Nord de França o dels grups que li són estranys, mai no hi ha dubte per ella de  posar-se a distància o d’optar per una mirada llunyana, sinó tot al contrari de compartir una seqüència de vida, una lluita, una resistència.

Critique de cinéma (Études, Bref, Images documentaires, critikat.com), Arnaud Hée a été membre du comité de sélection du festival Cinéma du Réel et enseignant à la Fémis. Il est aujourd’hui programmateur à la Cinémathèque du documentaire de la Bpi. Créée en 2017, la Cinémathèque du documentaire permet d’accroître la visibilité des oeuvres et en faciliter l’accès tant à Paris que partout en France.


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

15H00 // une proposition des Rencontres cinématographiques

RACINES LOINTAINES / ARRELS LLUNYANES
de Pierre-Yves Vandeweerd

Belgique I RTBF, GSARA, WIP, Ateliers du Laziri | 2002 | 75′
Contact : [email protected]

« J’ai voyagé à travers la Mauritanie pour retrouver un arbre que je vois de ma fenêtre en Belgique.  Non pas un arbre mythique mais un arbre comme il pourrait en exister partout.

Sur ma route, j’ai rencontré des hommes et des femmes qui m’ont fait part de leur perception de cette quête, me livrant ainsi par des voies détournées une partie de leur vision du monde et de l’existence. Pour certains, mon arbre était un signe des génies, de l’invisible, ou un appel de la lumière. Pour d’autres, il était le symbole d’une histoire, d’une culture ou de la fin d’une époque. Pour d’autres encore, il était un arbre que l’on ne voit que lorsque l’on est perdu… »

“Vaig viatjar per Mauritània per retrobar un arbre que veig des de la meva finestra a Bèlgica. No pas un arbre mític, sinó un arbre tal com en podria existir a tot arreu.Pel camí, vaig conèixer homes i dones que m’explicaven la seva percepció d’aquesta recerca, donant-me així, de manera rotunda, part de la seva visió del món i de l’existència. Per a alguns, el meu arbre era un senyal dels esperits, de l’invisible o una crida de la llum. Per a d’altres, era el símbol d’una història, d’una cultura o del final d’una època. Per a d’altres encara, era un arbre que només es veu quan hom està perdut…

Pierre-Yves Vandeweerd est un cinéaste belge. Ses films s’inscrivent dans le cinéma du réel et ont été réalisés dans plusieurs régions du monde. Tournés pour la plupart en pellicule 16 et super 8mm, ses films réunissent, par un geste cinématographique poétique, des guerres et des destins oubliés, les limites de la raison, la condition humaine. Ils résonnent comme autant d’incursions aux confins du réel.


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

17H30 // une proposition de Jacky Evrard (Côté court) et des Rencontres

Séance précédée par Les lumières du désert de Félix Blume (primé au dernier Festival Côté court)

DU SOLEIL POUR LES GUEUX / SOL PELS CAPTAIRES
d’Alain Guiraudie

France I Kproduction I 2000 I 55′
Contact : [email protected]

Alors c’était l’histoire d’une jeune coiffeuse au chômage qui voulait rencontrer les bergers d’ounayes… C’était aussi l’histoire d’un bandit d’escapade qui voulait quitter son pays. En plus, c’était l’histoire d’un grand guerrier de poursuite qui devait capturer le bandit avant de partir en vacances. Enfin, c’était l’histoire d’un berger d’ounayes qui avait perdu ses ounayes… Et c’était très grave.

Així doncs era la història d’una jove perruquera a l’atur que volia conèixer els pastors d’ounayes… També era la història d’un bandoler d’escapada que volia marxar del seu país. A més, era la història d’un gran guerrer perseguidor que havia de capturar el bandoler abans de marxar de vacances. Finalment, era la història d’un pastor d’ounayes que havia perdut les seves ounayes… I això era molt greu.

Fils d’agriculteurs, Alain Guiraudie réalise à partir de 1990 plusieurs courts et moyens métrages dont Ce vieux rêve qui bouge (2001) présenté à la Quinzaine des réalisateurs. Jean-Luc Godard parle à cette occasion du « meilleur film du Festival de Cannes ». Il passe ensuite au long métrage et en 2013, L’Inconnu du lac, sélectionné à Cannes à Un certain regard, reçoit le prix de la Mise en scène et la Queer Palm. Son dernier film Bien je t’emmène sortira en salles en septembre 2021.

Côté court, festival dédié aux formes courtes, repère les cinéastes et artistes d’aujourd’hui et de demain. Défricher, transmettre, diffuser, soutenir la jeune création. Telles sont les missions du festival créé par Jacky Evrard il y a 30 ans !.


À PORTBOU, EN PLEIN AIR SUR LE FRONT DE MER
(ou s’il y a du vent, s’il pleut, s’il neige… salle de cinéma de l’hôtel du Belvédère du Rayon-Vert)

22H00 // une proposition de Jean-Pierre Bellay (Cinémaginaire) et Gérard Trouilhet (Fifigrot)

LE GRAND’TOUR / LA GRAN VOLTA
d’Jérôme Lemaire

Belgique I La Parti Production I 2010 I 98′
Contact : [email protected]

Le Grand’ Tour est un film à tiroirs dans lequel on trouve de tout : de la coke, des bières, une soif de liberté, une envie d’ailleurs, une expérience humaine, une histoire d’amitié et de fraternité, des instruments de musique, des fêtes, des lendemains difficiles, des rencontres insolites, un besoin de solitude et des chemins de traverse.
— Katia Bayer —

La Gran Volta és una pel∙lícula amb calaixos on es pot trobar de tot: coca, cerveses, una set de llibertat, una gana d’altre llocs, una experiència humana, una història d’amistat i de germanor, instruments musicals, festes, dies pròxims difícils, trobades inusuals, una necessitat de solitud i dreceres.

Né à Liège (Belgique) en 1969, Jérôme le Maire commencera ses études en journalisme et communication à l’Université Libre de Bruxelles. Ses différents films ont tous été sélectionnés et primés dans de nombreux festivals.( Où est l’amour dans la palmeraie ? - 2004 / Le Thé ou l’électricité - 2012 / Burning out – 2016)

Cinémaginaire est une association sans but lucratif œuvrant depuis 1983 pour une animation culturelle dans les Pyrénées-Orientales. Des bénévoles, une dizaine de salariés, un réseau de partenaires, deux festivals (Maghreb si loin si proche et Les Rencontres Cinémaginaire d’Argelès- sur-Mer), de la diffusion à la création, de l’éducation à la formation, autour de l’image en mouvement.

Le Festival International du Film Grolandais de Toulouse, dit FIFIGROT, est organisé au mois de septembre à Toulouse depuis 2012. Le festival présente une sélection de films et comprend également une programmation culturelle dans l’esprit grolandais : librairies, expositions, dédicaces, parade présidentielle, spectacles vivants.

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« Le cinéma est une maison pour les images qui n’ont plus de maison » : fameuse remarque du critique Serge Daney alors qu’il évoque l’ultime film de Nicholas Ray, We Can’t Go Home Again – et sans doute l’une des définitions les plus opérantes du cinéma en tant qu’art et lieu. Tout au plus pourrait-on surenchérir en suggérant que le cinéma est un hôtel pour les images sans logis : non un foyer définitif, un ancrage irrévocable, mais un lieu de transit et de trafic, où les images ne feraient que passer, sans définitivement s’installer. Simple allégorie ? Non, on peut vous en donner l’adresse : Hôtel Belvédère du Rayon-Vert, avenue de la Côte vermeille, 66290 Cerbère. — Hervé Aubron, Le nouveau magazine littéraire “ El cinema és una casa per a les imatges que no tenen més casa”: famosa remarca del crític Serge Damey mentre que evoca l’última pel∙lícula de Nicholas Ray, We Can’t Go Home again, i sens dubte una de les definicions les més determinades del cinema com a art i lloc. Com a molt, podríem desbordar-nos al suggerir que el cinema és un hotel per a imatges sense allotjament: no pas una llar permanent, un ancoratge irrevocable, sinó un lloc de trànsit i tràfic, on les imatges només passarien, sense instal∙lar-se définitivament. Al∙legoria simple? No, podem donar-vos-en l’adreça: Hotel del Mirador del Raig verd, avinguda de la Costa Vermella, 66290 Cervera de la Marenda. … Quelques éditions plus tard, les cinéastes, les photographes et les spectateurs viennent toujours plus nombreux, de tous les horizons, de tous les continents, et même quelques extra-terrestres… Fidèle au miracle originel qui a rendu les Rencontres possibles il semble qu’aucune édition ne puisse s’envisager sans être elle-même un peu miraculeuse, comme si toute certitude était incompatible avec l’esprit qui les anime. — Patrick Viret, extrait de la préface du livre « Les rendez-vous photographiques au Belvédère du Rayon- Vert » … Algunes edicions més tard, els cineastes, fotògrafs, i espectadors vénen sempre més nombrosos de tots els horitzons, de tots els continents, i fins i tot uns quants extraterrestres… Fidel al miracle originel que va fer possibles les Trobades, semble que no es pot preveure cap édició sense que sigui una mica miraculosa, com si alguna certesa fos incompatible amb l’esperit que les anima. Les séances sont précédées de « Paysages sonores » composés par KOzn à partir de l’œuvre radiophonique de Walter Benjamin.]]>
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« Le cinéma est une maison pour les images qui n’ont plus de maison » : fameuse remarque du critique Serge Daney alors qu’il évoque l’ultime film de Nicholas Ray, We Can’t Go Home Again – et sans doute l’une des définitions les plus opérantes du cinéma en tant qu’art et lieu. Tout au plus pourrait-on surenchérir en suggérant que le cinéma est un hôtel pour les images sans logis : non un foyer définitif, un ancrage irrévocable, mais un lieu de transit et de trafic, où les images ne feraient que passer, sans définitivement s’installer. Simple allégorie ? Non, on peut vous en donner l’adresse : Hôtel Belvédère du Rayon-Vert, avenue de la Côte vermeille, 66290 Cerbère.

Hervé Aubron, Le nouveau magazine littéraire

“ El cinema és una casa per a les imatges que no tenen més casa”: famosa remarca del crític Serge Damey mentre que evoca l’última pel∙lícula de Nicholas Ray, We Can’t Go Home again, i sens dubte una de les definicions les més determinades del cinema com a art i lloc. Com a molt, podríem desbordar-nos al suggerir que el cinema és un hotel per a imatges sense allotjament: no pas una llar permanent, un ancoratge irrevocable, sinó un lloc de trànsit i tràfic, on les imatges només passarien, sense instal∙lar-se définitivament. Al∙legoria simple? No, podem donar-vos-en l’adreça: Hotel del Mirador del Raig verd, avinguda de la Costa Vermella, 66290 Cervera de la Marenda.


… Quelques éditions plus tard, les cinéastes, les photographes et les spectateurs viennent toujours plus nombreux, de tous les horizons, de tous les continents, et même quelques extra-terrestres…
Fidèle au miracle originel qui a rendu les Rencontres possibles il semble qu’aucune édition ne puisse s’envisager sans être elle-même un peu miraculeuse, comme si toute certitude était incompatible avec l’esprit qui les anime.

Patrick Viret, extrait de la préface du livre « Les rendez-vous photographiques au Belvédère du Rayon- Vert »

… Algunes edicions més tard, els cineastes, fotògrafs, i espectadors vénen sempre més nombrosos de tots els horitzons, de tots els continents, i fins i tot uns quants extraterrestres…
Fidel al miracle originel que va fer possibles les Trobades, semble que no es pot preveure cap édició sense que sigui una mica miraculosa, com si alguna certesa fos incompatible amb l’esperit que les anima.


Les séances sont précédées de « Paysages sonores » composés par KOzn à partir de l’œuvre radiophonique de Walter Benjamin.

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« Le cinéma est une maison pour les images qui n’ont plus de maison » : fameuse remarque du critique Serge Daney alors qu’il évoque l’ultime film de Nicholas Ray, We Can’t Go Home Again – et sans doute l’une des définitions les plus opérantes du cinéma en tant qu’art et lieu. Tout au plus pourrait-on surenchérir en suggérant que le cinéma est un hôtel pour les images sans logis : non un foyer définitif, un ancrage irrévocable, mais un lieu de transit et de trafic, où les images ne feraient que passer, sans définitivement s’installer. Simple allégorie ? Non, on peut vous en donner l’adresse : Hôtel Belvédère du Rayon-Vert, avenue de la Côte vermeille, 66290 Cerbère. — Hervé Aubron, Le nouveau magazine littéraire “ El cinema és una casa per a les imatges que no tenen més casa”: famosa remarca del crític Serge Damey mentre que evoca l’última pel∙lícula de Nicholas Ray, We Can’t Go Home again, i sens dubte una de les definicions les més determinades del cinema com a art i lloc. Com a molt, podríem desbordar-nos al suggerir que el cinema és un hotel per a imatges sense allotjament: no pas una llar permanent, un ancoratge irrevocable, sinó un lloc de trànsit i tràfic, on les imatges només passarien, sense instal∙lar-se définitivament. Al∙legoria simple? No, podem donar-vos-en l’adreça: Hotel del Mirador del Raig verd, avinguda de la Costa Vermella, 66290 Cervera de la Marenda. … Quelques éditions plus tard, les cinéastes, les photographes et les spectateurs viennent toujours plus nombreux, de tous les horizons, de tous les continents, et même quelques extra-terrestres… Fidèle au miracle originel qui a rendu les Rencontres possibles il semble qu’aucune édition ne puisse s’envisager sans être elle-même un peu miraculeuse, comme si toute certitude était incompatible avec l’esprit qui les anime. — Patrick Viret, extrait de la préface du livre « Les rendez-vous photographiques au Belvédère du Rayon- Vert » … Algunes edicions més tard, els cineastes, fotògrafs, i espectadors vénen sempre més nombrosos de tots els horitzons, de tots els continents, i fins i tot uns quants extraterrestres… Fidel al miracle originel que va fer possibles les Trobades, semble que no es pot preveure cap édició sense que sigui una mica miraculosa, com si alguna certesa fos incompatible amb l’esperit que les anima. Les séances sont précédées de « Paysages sonores » composés par KOzn à partir de l’œuvre radiophonique de Walter Benjamin.]]>
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« Le cinéma est une maison pour les images qui n’ont plus de maison » : fameuse remarque du critique Serge Daney alors qu’il évoque l’ultime film de Nicholas Ray, We Can’t Go Home Again – et sans doute l’une des définitions les plus opérantes du cinéma en tant qu’art et lieu. Tout au plus pourrait-on surenchérir en suggérant que le cinéma est un hôtel pour les images sans logis : non un foyer définitif, un ancrage irrévocable, mais un lieu de transit et de trafic, où les images ne feraient que passer, sans définitivement s’installer. Simple allégorie ? Non, on peut vous en donner l’adresse : Hôtel Belvédère du Rayon-Vert, avenue de la Côte vermeille, 66290 Cerbère.

Hervé Aubron, Le nouveau magazine littéraire

“ El cinema és una casa per a les imatges que no tenen més casa”: famosa remarca del crític Serge Damey mentre que evoca l’última pel∙lícula de Nicholas Ray, We Can’t Go Home again, i sens dubte una de les definicions les més determinades del cinema com a art i lloc. Com a molt, podríem desbordar-nos al suggerir que el cinema és un hotel per a imatges sense allotjament: no pas una llar permanent, un ancoratge irrevocable, sinó un lloc de trànsit i tràfic, on les imatges només passarien, sense instal∙lar-se définitivament. Al∙legoria simple? No, podem donar-vos-en l’adreça: Hotel del Mirador del Raig verd, avinguda de la Costa Vermella, 66290 Cervera de la Marenda.


… Quelques éditions plus tard, les cinéastes, les photographes et les spectateurs viennent toujours plus nombreux, de tous les horizons, de tous les continents, et même quelques extra-terrestres…
Fidèle au miracle originel qui a rendu les Rencontres possibles il semble qu’aucune édition ne puisse s’envisager sans être elle-même un peu miraculeuse, comme si toute certitude était incompatible avec l’esprit qui les anime.

Patrick Viret, extrait de la préface du livre « Les rendez-vous photographiques au Belvédère du Rayon- Vert »

… Algunes edicions més tard, els cineastes, fotògrafs, i espectadors vénen sempre més nombrosos de tots els horitzons, de tots els continents, i fins i tot uns quants extraterrestres…
Fidel al miracle originel que va fer possibles les Trobades, semble que no es pot preveure cap édició sense que sigui una mica miraculosa, com si alguna certesa fos incompatible amb l’esperit que les anima.


Les séances sont précédées de « Paysages sonores » composés par KOzn à partir de l’œuvre radiophonique de Walter Benjamin.

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Samedi 5 octobre 2019 http://www.rencontrescerbere.org/samedi-5-octobre-2019/ http://www.rencontrescerbere.org/samedi-5-octobre-2019/#comments Sun, 15 Sep 2019 16:32:54 +0000 http://www.rencontrescerbere.org/?p=1708 day1


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma 10h30 // Film proposé par les RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CERBÈRE-PORTBOU Bostofrio – où le ciel rejoint la terre de Paulo Carneiro Portugal I Red Desert films I 2018 I 70′ Contact : [email protected] C’est un voyage dans le temps que Paulo Carneiro nous invite à faire dans ce village reculé où les habitants vivent de la terre et aux portes duquel la modernité semble s’être arrêtée. Sous couvert de mener l’enquête sur l’histoire de son grand-père qui n’a pas reconnu ses enfants, il pose sa caméra ici et là, parfois au coin du feu, dans l’intimité, mais le plus souvent très loin pour libérer ses personnages de cette présence intimidante, mais surtout pour laisser place à la nature qui envahit le cadre et semble en effet rejoindre le ciel. És un viatge en el temps que Paulo Carneiro ens convida a fer en aquest poble remot on els habitants viuen de la terra i a les portes del qual la modernitat sembla haver-se parat. Sota pretext de dur la investigació sobre la història del seu avi qui no ha conegut els seus fills, ell posa la càmera ací i allà, a vegades a la vora del foc, en l’intimitat, però el més sovint molt lluny per alliberar els personatges d’aquesta presència intimidant, però sobretot per deixar lloc a la natura que envaeix el marc i sembla de fet atènyer el cel. Né en 1990 à Lisbonne, Paulo Carneiro, diplômé en son et image à ESAD.CR, travaille depuis 2011 en tant qu’assistant réalisateur et monteur avec João Viana, Feldman, Benard da Costa, Manuel Mozos et Rob Rombout. Son premier long métrage documentaire, Bostofrio – où le ciel rejoint la terre a été primé dans plusieurs festivals et nommé comme un des meilleurs films portugais de 2018. Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma 14h30 // Carte Blanche à L’ACID Indianara de Aude Chevalier-Beaumel et Marcelo Barbosa Brésil I Santaluz I 2019 I 84’ Contact : [email protected] Révolutionnaire hors norme, Indianara mène avec sa bande un combat pour la survie des personnes transgenres au Brésil. Face aux attaques de son parti politique et à la menace totalitaire qui plane sur le pays, elle rassemble ses forces pour un dernier acte de résistance. Gran revolucionària, Indianara lidera amb la seva banda una lluita per la supervivència de les persones transgènere al Brasil. Davant dels atacs del seu partit polític i de l’amenaça totalitària que s’atansa sobre el país, ella reuneix les seves forces per un últim acte de resistència. Née à Reims en 1982, Aude Chevalier-Beaumel étudie à l’École Supérieure des Beaux-arts de Montpellier où elle se spécialise en photographie et cinéma. Très tôt, elle s’intéresse à l’Amérique latine et centre ses documentaires ainsi que ses créations sur les aspects sociologiques, religieux et politiques de cette culture. Né en 1970 dans l’Etat de São Paulo au Brésil, Marcelo Barbosa se forme en cinéma à l’Université Fédérale de Brasilia. Il commence sa carrière comme directeur de la photographie et travaille dans le […]]]>
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Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

10h30 // Film proposé par les RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CERBÈRE-PORTBOU

Bostofrio – où le ciel rejoint la terre
de Paulo Carneiro

Portugal I Red Desert films I 2018 I 70′
Contact [email protected]

C’est un voyage dans le temps que Paulo Carneiro nous invite à faire dans ce village reculé où les habitants vivent de la terre et aux portes duquel la modernité semble s’être arrêtée. Sous couvert de mener l’enquête sur l’histoire de son grand-père qui n’a pas reconnu ses enfants, il pose sa caméra ici et là, parfois au coin du feu, dans l’intimité, mais le plus souvent très loin pour libérer ses personnages de cette présence intimidante, mais surtout pour laisser place à la nature qui envahit le cadre et semble en effet rejoindre le ciel.

És un viatge en el temps que Paulo Carneiro ens convida a fer en aquest poble remot on els habitants viuen de la terra i a les portes del qual la modernitat sembla haver-se parat. Sota pretext de dur la investigació sobre la història del seu avi qui no ha conegut els seus fills, ell posa la càmera ací i allà, a vegades a la vora del foc, en l’intimitat, però el més sovint molt lluny per alliberar els personatges d’aquesta presència intimidant, però sobretot per deixar lloc a la natura que envaeix el marc i sembla de fet atènyer el cel.

Né en 1990 à Lisbonne, Paulo Carneiro, diplômé en son et image à ESAD.CR, travaille depuis 2011 en tant qu’assistant réalisateur et monteur avec João Viana, Feldman, Benard da Costa, Manuel Mozos et Rob Rombout. Son premier long métrage documentaire, Bostofrio – où le ciel rejoint la terre a été primé dans plusieurs festivals et nommé comme un des meilleurs films portugais de 2018.


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

14h30 // Carte Blanche à L’ACID

Indianara
de Aude Chevalier-Beaumel et Marcelo Barbosa

Brésil I Santaluz I 2019 I 84’
Contact : [email protected]

Révolutionnaire hors norme, Indianara mène avec sa bande un combat pour la survie des personnes transgenres au Brésil. Face aux attaques de son parti politique et à la menace totalitaire qui plane sur le pays, elle rassemble ses forces pour un dernier acte de résistance.

Gran revolucionària, Indianara lidera amb la seva banda una lluita per la supervivència de les persones transgènere al Brasil. Davant dels atacs del seu partit polític i de l’amenaça totalitària que s’atansa sobre el país, ella reuneix les seves forces per un últim acte de resistència.

Née à Reims en 1982, Aude Chevalier-Beaumel étudie à l’École Supérieure des Beaux-arts de Montpellier où elle se spécialise en photographie et cinéma. Très tôt, elle s’intéresse à l’Amérique latine et centre ses documentaires ainsi que ses créations sur les aspects sociologiques, religieux et politiques de cette culture.
Né en 1970 dans l’Etat de São Paulo au Brésil, Marcelo Barbosa se forme en cinéma à l’Université Fédérale de Brasilia. Il commence sa carrière comme directeur de la photographie et travaille dans le monde de la publicité et est également photographe pour plusieurs grands magazines brésiliens. À partir de 2000, il se dédie plus exclusivement au cinéma. Indianara est son premier long métrage.

L’Acid est une association de cinéastes engagés depuis 1992 pour l’accès de tous à la pluralité des formes d’écriture. Par son soutien à la diffusion du cinéma indépendant, elle participe toute l’année à la rencontre entre des films, leurs auteurs et les publics.

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

16h30 // Carte Blanche à GÉRARD TROUILHET (Festival Fifigrot à Toulouse)

Nous / Nosaltres
de Pierre Garcia-Rennes

France I Un jour ou l’autre & ENSAV I 2019 I 67′
Contact : [email protected]

Nous est l’empreinte d’une rencontre, le prolongement de ce qui n’est donné à vivre que durant les vacances, durant l’été, une bulle de temps où les barrières du possible semblent tomber peu à peu. Dans cette bulle, un groupe de personne en situation de handicap mental s’apprête à vivre trois semaines avec de jeunes animateurs non diplômés dans une maison au Pays Basque. L’été file et les liens deviennent profonds, intimes. On commence alors à craindre le départ, la fin des vacances, le retour à l’autre monde.

Nosaltres és l’empremte d’una trobada, l’extensió del que es dóna per viure només durant les vacances, a l’estiu, una bombolla de temps on les barreres del possible semblen caure a poc a poc. En aquesta bombolla, un grup de persones amb discapacitat mental es prepara per viure tres setmanes amb joves animadors no titulats en una casa al País Basc. L’estiu va passant i els vincles es fan profuns, íntims. Hom comença aleshores a témer la partença, el final de les vacances, el retorn a l’altre món.

Né à Montpellier en 1994, Pierre Garcia-Rennes étudie le cinéma documentaire à l’École Nationale Supérieur d’Audiovisuel à Toulouse. Inspiré par le cinéma direct et tout l’enjeu collectif de cet art, son travail se dirige autour d’expériences sociales, politiques et musicales.

Le Festival International du Film Grolandais de Toulouse, dit FIFIGROT, est un festival de cinéma, organisé au mois de septembre à Toulouse depuis 2012. Il résulte d’un partenariat entre l’équipe de l’émission Groland, Canal+ et les associations Ciné Pax à Quend et À Côté à Toulouse. Le festival présente une sélection de films. Il comprend également une programmation culturelle dans l’esprit grolandais : librairies, expositions, dédicaces, parade présidentielle, spectacles vivants.

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

18h // Carte blanche à L’ALTERNATIVA (Festival de Cinéma Indépendant de Barcelone)

Oscuro y Lucientes
de Samuel Alarcón

Espagne / France I Tourmalet Films & Marmitafilms I 2018 I 83 ‘
Contact : [email protected]

Francisco de Goya y Lucientes mourut lors de son exil français en 1828. On l’enterra au cimetière de Bordeaux. En Espagne, personne, pas même sa famille, ne réclama son corps. Des décennies plus tard, le consul espagnol obtint finalement l’autorisation d’exhumer le cadavre afin de le rapatrier. Mais l’ouverture du tombeau réservait une surprise. Oscuro y Lucientes est l’histoire de la mort du peintre Francisco de Goya y Lucientes. Une histoire à ne plus savoir où donner de la tête.

Francisco de Goya y Lucientes va morir durant el seu exili francès el 1828, i el van enterrar al cementiri de Bordeus. Des d’Espanya ningú, ni la seva família, no va reclamar el seu cos. Dècades més tard el cònsol espanyol va acabar aconseguint el permís per exhumar el cadàver i poder-lo traslladar a Espanya. Però la sorpresa va arribar quan es va obrir la tomba. Oscuro y Lucientes és la història de la mort del pintor Francisco de Goya y Lucientes. Una història sense cap ni peus.

Né en 1980 à Madrid, Samuel Alarcón reçoit en 2009 une bourse de l’Académie Royal d’Espagne à Rome et s’en sert pour réaliser son premier long métrage, La ciudad de los signos, sélectionné dans plus de trente festivals. Depuis 2013, il dirige l’espace radiophonique « El cine que viene » à RNE. Oscuro y lucientes est son deuxième long métrage.

En 2019, L’Alternativa célèbre son 26e anniversaire. 26 ans passés à rendre visible ce qui est caché, en donnant au public et aux professionnels de Barcelone une opportunité unique de profiter de projections et d’activités qui défendent la diversité, la créativité et la réflexion cinématographique.

À LA SALLE DES DOUANES DE LA GARE INTERNATIONALE DE PORTBOU

20h // Visite de l’exposition organisée par l’association « PASSATGES » et Pilar Parcerisas

Paysages souhaités/ Paisatges desitjats
Artistes résidents à l’usine de création La Escocesa de Barcelone: Daniel de la Barra, Antonia RossiLlapispanc, Valentina Alvarado, Carlos Vázquez, Juan Antonio Cerezuela.

Souvent, à partir des territoires souhaités, de l’autre côté de la frontière, nous n’obtenons qu’une image idéalisée, de petits fragments d’une réalité complexe, traduits par les médias. Ce sont des fragments, couramment utilisés par l’imagination de ceux qui habitent un territoire puni, le germe qui finit par donner envie de traverser, pour trouver de l’autre côté une image idéalisée de ce qui va vraiment déranger.

Sovint, dels territoris anhelats, dels altres costats de la frontera, només n’obtenim una imatge idealitzada, petits fragments d’una realitat complexa, traduïda pels mitjans de comunicació.  Són aquests fragments, units habitualment per la imaginació del qui habita un territori castigat, el germen que acaba construint el desig de creuar, de trobar-se a l’altre costat una imatge idealitzada del que realment s’hi trobarà.

L’Association Passatges a été créée pour promouvoir l’identité et le patrimoine de la province de Gérone à travers l’action culturelle. www.passatgescultura.org

À PORTBOU, EN PLEIN AIR SUR LE FRONT DE MER
(ou s’il y a du vent, s’il pleut, s’il neige… salle de cinéma de l’hôtel du Belvédère du Rayon-Vert)

22h // Carte blanche au FID  (Festival International de Cinéma de Marseille)
Film proposé par Jean-Pierre Rehm, directeur du festival

Bab Sebta
de Randa Maroufi

France / Maroc I Barney Production & Montfleuri Production I 2019 I 19’

« Bab Sebta désigne en arabe « Ceuta », enclave ibérique située au Maroc, face à l’Espagne. Littéralement, la Porte de Ceuta. « Passer » cette porte signifie entrer en Europe. De cette singularité géographique, Randa Maroufi en retient l’économie induite et les rapports de pouvoirs qui s’y révèlent. (…) Autant d’événements réunis en un lieu unique, déployés en une fresque fourmillante, que l’on suit gestes après gestes. »  Nicolas Feodoroff

Bab Sebta vol dir en àrab Ceuta, l’enclavament ibèric situat al Marroc, de cara a Espanya. Literalment, la Porta de Ceuta. Passar aquesta porta significa entrar a Europa. D’aquesta singularitat geogràfica, Randa Maroufi en conserva l’economia induïda i les relacions de poders que s’hi revelen.(…) Tants esdeveniments reunits en un lloc únic, desplegats en un fresc formiguejant, que seguim d’un gest a l’altre.

Randa Maroufi est diplômée de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan (Maroc), de l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Angers ainsi que du Fresnoy-Studio national d’art contemporain. Depuis ses débuts, elle sculpte par l’image, une galerie de personnages et de lieux. Son travail se traduit à travers la photographie, la vidéo, l’installation, la performance et le son. En 2019, elle réalise dans un espace temps particulier, Bab Sebta.

Chaque année début juillet, le FID Marseille présente un grand nombre de films en première mondiale, ainsi que de premiers films, et s’impose aujourd’hui comme un gisement de nouvelles cinématographies, productions documentaires aussi bien que fictions.


À PORTBOU, EN PLEIN AIR SUR LE FRONT DE MER
(ou s’il y a du vent, s’il pleut, s’il neige… salle de cinéma de l’hôtel du Belvédère du Rayon-Vert)

22h30 // Carte blanche à CINÉMAGINAIRE
Film  proposé par Jean-Pierre Bellay

Fragments de rêves / Fragments de somnis
de Bahïa Bencheikh El Fegoun

Algérie I Allers Retours Films I 2018  I 75′
Contact : [email protected]

Le film propose un croisement d’entretiens tenus à des acteurs de la société civile algérienne et des images d’archives ayant circulé sur les réseaux sociaux autour des mouvements de contestation depuis 2011. . « J’ai quitté mon pays après que ses dirigeants m’ont humilié et fermé toutes les portes du rêve et de l’espoir ».  Tarek « … Malheureusement, on casse la compétence, on brise la conscience, on casse la beauté…je crois que les choses sont devenues plus qu’impossibles ».  Adel  » Tu peux mourir comme tu veux, mais pour vivre il n’y a aucun moyen de vie ».  Tahar
La projection de ce film aux Rencontres cinématographiques de Bejaïa a été interdite par le ministère de la Culture algérien, en septembre 2018. Un film prémonitoire.

La pel∙lícula presenta una sèrie d’entrevistes realitzades per actors de la societat civil algeriana i imatges d’arxius que circulen a les xarxes socials al voltant de les protestes d’ençà del 2011. “Vaig deixar el meu país després que els seus líders em van humiliar i tancar totes les portes dels somnis i de l’esperança” Tarek. “…Malauradament es trenca l’habilitat, la consciència, la bellesa… crec que les coses s’han tornat més que impossibles” Adel. “Pots morir com vulguis, però per viure no hi ha cap forma de vida” Tahar.
La projecció d’aquesta pel∙lícula a les Trobades Cinematogràfiques de Bejaïa va ser prohibida pel Ministeri de Cultura d’Algèria, el setembre del 2018. Una pel∙lícula premonitòria.

Bahïa Bencheikh El Fegoun est géologue de formation. À partir de 2007, elle suit des stages de montage puis de réalisation aux Ateliers Varan et en 2012, une formation en production avec DOCmed. En 2014, elle coproduit et coréalise le documentaire H’na, l’barra (Nous, dehors) et en 2017, elle produit et réalise Fragments de rêves, documentaire de création.

Cinémaginaire est une association sans but lucratif œuvrant depuis 1983 pour une animation culturelle dans les Pyrénées Orientales. Des bénévoles, une dizaine de salariés, un réseau de partenaires, deux festivals (Maghreb si loin si proche et Les Rencontres Cinémaginaire d’Argelès sur Mer), de la diffusion à la création, de l’éducation à la formation, autour de l’image en mouvement.
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Samedi 6 octobre 2018 http://www.rencontrescerbere.org/samedi-6-octobre-2018/ http://www.rencontrescerbere.org/samedi-6-octobre-2018/#comments Tue, 04 Sep 2018 16:07:55 +0000 http://www.rencontrescerbere.org/?p=1569 day1


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma 10H00, 14H30, 16H30, 18H00, 19H00 // Carte blanche au PRINTEMPS DE SEPTEMBRE Cinq films courts de Félix Blume extraits de la série « Son Seul » Son seul de Félix Blume Les saynètes « muettes », mais pas silencieuses, de Félix Blume reposent sur une mise en scène brillante de simplicité où, si le cadre fixe ne nous donne pas toujours tout à voir dès le départ, c’est le son brut du micro qui conduit l’action. De petites perles burlesques et poétiques, qui évoquent Jacques Tati et son art du décalage entre des plans larges à l’image dans lesquels le son, enregistré au contraire en proximité, vient nous signaler ce qu’il faut regarder. Els sainets « muts », però no silenciosos, de Félix Blume recolzen sobre una escenificació brillant de senzillesa, encara que el marc fix no ens dona tot a veure des de l’inici, és el so brut del micro que condueix l’acció. Petites perles burlesques i poètiques que evoquen Jacques Tati i el seu art del desfalcament entre plans amples a la imatge en els quals el so, gravat al contrari en proximitat, ens assabenta el que s’ha de mirar. Félix Blume parcourt le monde les micros à la main et les oreilles au vent. À son actif : de nombreuses collaborations avec des réalisateurs de documentaires et de fictions. Mais aussi un travail sonore personnel qui lui a valu en 2015 le Prix « Découvertes Pierre Schaeffer » du concours Phonurgia Nova. À chacun de ses voyages, il réalise des prises de son. À partir de ces enregistrements, il élabore des créations sonores, diffusées sur Arte Radio, Phaune Radio, Radio Grenouille, Kunstradio. Le Festival de création contemporaine Le Printemps de septembre se tient tous les deux ans dans une vingtaine de lieux à Toulouse, son agglomération et la région Occitanie. Originellement dédié à la photographie, le Printemps s’est progressivement ouvert à l’ensemble des champs de l’art, visuels et vivants, dans la diversité de ses pratiques et de ses provenances, en s’attachant à privilégier la production d’oeuvres en résonance étroite avec leurs lieux de monstration. Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma 10h // Carte blanche au Festival des 3 Continents (films d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie) Film proposé par Jérôme Baron, directeur artistique du festival Xun Ma / Comme un cheval fou / Com un cavall boig de Tao Gu Canada /Chine | GreenGround Productions | 2017 | 124′ « Voici Dong, mon ami, fan de rock’n roll et de tout ce qui est porteur de liberté ». Tao Gu rend visite à son camarade d’enfance pour son trentième anniversaire, dix ans après avoir promis de retourner avec lui dans son village natal, en Mongolie intérieure.(…) La proximité filmeur-filmé ouvre l’expérience à la plus intime et fluctuante confidence. Tiraillé entre des aspirations déçues et une difficile adaptation aux rapides mutations de la Chine, Dong demeure involontairement réfractaire au monde qui l’entoure. Marginal, sans illusion. Aisha Rahim […]]]>
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Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

10H00, 14H30, 16H30, 18H00, 19H00 // Carte blanche au PRINTEMPS DE SEPTEMBRE
Cinq films courts de Félix Blume extraits de la série « Son Seul »


Son seul
de Félix Blume

Les saynètes « muettes », mais pas silencieuses, de Félix Blume reposent sur une mise en scène brillante de simplicité où, si le cadre fixe ne nous donne pas toujours tout à voir dès le départ, c’est le son brut du micro qui conduit l’action. De petites perles burlesques et poétiques, qui évoquent Jacques Tati et son art du décalage entre des plans larges à l’image dans lesquels le son, enregistré au contraire en proximité, vient nous signaler ce qu’il faut regarder.

Els sainets « muts », però no silenciosos, de Félix Blume recolzen sobre una escenificació brillant de senzillesa, encara que el marc fix no ens dona tot a veure des de l’inici, és el so brut del micro que condueix l’acció. Petites perles burlesques i poètiques que evoquen Jacques Tati i el seu art del desfalcament entre plans amples a la imatge en els quals el so, gravat al contrari en proximitat, ens assabenta el que s’ha de mirar.

Félix Blume parcourt le monde les micros à la main et les oreilles au vent. À son actif : de nombreuses collaborations avec des réalisateurs de documentaires et de fictions. Mais aussi un travail sonore personnel qui lui a valu en 2015 le Prix « Découvertes Pierre Schaeffer » du concours Phonurgia Nova. À chacun de ses voyages, il réalise des prises de son. À partir de ces enregistrements, il élabore des créations sonores, diffusées sur Arte Radio, Phaune Radio, Radio Grenouille, Kunstradio.

Le Festival de création contemporaine Le Printemps de septembre se tient tous les deux ans dans une vingtaine de lieux à Toulouse, son agglomération et la région Occitanie. Originellement dédié à la photographie, le Printemps s’est progressivement ouvert à l’ensemble des champs de l’art, visuels et vivants, dans la diversité de ses pratiques et de ses provenances, en s’attachant à privilégier la production d’oeuvres en résonance étroite avec leurs lieux de monstration.

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

10h // Carte blanche au Festival des 3 Continents (films d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie)
Film proposé par Jérôme Baron, directeur artistique du festival

Xun Ma / Comme un cheval fou / Com un cavall boig
de Tao Gu

Canada /Chine | GreenGround Productions | 2017 | 124′

« Voici Dong, mon ami, fan de rock’n roll et de tout ce qui est porteur de liberté ». Tao Gu rend visite à son camarade d’enfance pour son trentième anniversaire, dix ans après avoir promis de retourner avec lui dans son village natal, en Mongolie intérieure.(…) La proximité filmeur-filmé ouvre l’expérience à la plus intime et fluctuante confidence. Tiraillé entre des aspirations déçues et une difficile adaptation aux
rapides mutations de la Chine, Dong demeure involontairement réfractaire au monde qui l’entoure. Marginal, sans illusion. Aisha Rahim

“Ve’t aquí en Dong, el meu amic, fan de rock’n roll i de tot el que està portador de llibertat”. Tao Gu visita el seu company d’infantesa pel seu trentè aniversari, deu anys després d’haver promès de tornar amb ell al seu poble natal, a Mongòlia interior. (…) La proximitat filmer-filmat obre l’experiència a la més íntima i fluctuant confidència. Estiregassat entre aspiracions decebudes i una difícil adaptació a les ràpides mutacions de la Xina, en Dong queda involuntàriament refractari al món que l’envolta. Marginal, sense il∙lusió.

Tao Gu est né à Wenchuan, dans la province de Sichuan en Chine. Il commence son parcours artistique en 1998 comme invité d’une radio expérimentale en Chine et explore peu de temps après la variété de la création média. De 2004 à 2007, il étudie à la Mel Hoppenheim School of Cinema, Concordia University à Montréal. Il reçoit « La Montgolfière d’Or » au Festival des 3 Continents 2017 pour son film Comme un cheval fou.

Chaque année depuis 1979, à la fin du mois de novembre à Nantes, le Festival des 3 Continents propose des films de fiction et des documentaires d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. Ayant l’expertise des films et la vocation du partage, le Festival des 3 Continents propose une programmation riche et variée : compétition internationale, séances spéciales, rétrospectives et programmations thématiques, programmes à destination du jeune public..

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

14h30 // Carte blanche à Anne Berrou

Chjami è Rispondi / Appels et Réponses / Crides i contestes
d’Axel Salvatori-Sinz

France | Macalube Films | 2017 | 76’

« Dix ans après ma dernière visite, je retourne à Cateri, village corse, berceau de ma famille paternelle, pour y affronter mon père. Je dois dénouer les noeuds, je m’adresse à lui sous la forme d’un duel qui puise son fondement dans les méandres de l’histoire familiale. Je le provoque en allant à sa rencontre. Je projette qu’il me parle enfin. »

“Deu anys després de la meva última visita, retorno a Cateri, poblet cors, bressol de la meva família paterna, per afrontar-hi el meu pare. Haig de deslligar els nus, m’hi adreço sota forma d’un duel que poa el seu fonament en els meandres de la història familiar. El provoco anant a la seva encontre. Projecto que per fi em parli.

Axel Salvatori-Sinz (1982) étudie l’anthropologie avant de passer à la réalisation, tout en développant parallèlement une activité de monteur et de cadreur. Son premier long métrage documentaire Les Chebabs de Yarmouk (2013) suivi de Chjami è Rispondi (2017) témoignent de l’étendue de son talent et de sa sensibilité. Axel Salvatori-Sinz décède brutalement en janvier 2018.

Attachée de presse pour différents festivals de cinéma dont Côté court de Pantin, Films de Femmes de Créteil, Kinopolska et Les Rencontres de Cerbère-Portbou, Anne Berrou est parallèlement responsable des publications pour le Festival International du Film de La Rochelle.

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

16h30 // Carte blanche à Gilles Coudert cinéaste, producteur, distributeur

Plutôt mourir que mourir / Més aviat morir que morir
de Natacha Nisic

France | Seconde Vague Productions | 2018 | 66’

Le film se propose de retrouver les traces de la Première Guerre en croisant deux histoires, deux civilisations, mais aussi deux expériences intimes du temps et de la souffrance. La première est celle des Indiens d’Amérique du Nord, et plus particulièrement les Hopis, pour la plupart engagés volontaires contre l’Alliance, qui combattent de 1917 à 1918 sur les fronts de Picardie et de la Somme. La seconde est une archéologie de la souffrance au quotidien que constitue le « Journal Clinique » du psychiatre Ludwig Binswanger de son patient Aby Warburg. Pendant tous les mois où la guerre gronde, Warburg collecte des centaines, des milliers d’images et de textes en vue de comprendre l’articulation idéologique du conflit meurtrier. Il y perdra la tête.

La pellícula ens proposa de retrobar les petjades de la primera Guerra encreuant dues històries, dues civilitzacions, però també dues experiències íntimes del temps i del sofriment. la primera és la dels índis d’Amèrica del Nord, i més particularment els Hopis, la majoria allistats voluntaris contra l’Aliança, que combaten del 1917 al 1918 pels fronts de Picardia i de la Somme. La segona és una arqueologia del patiment al quotidià que constitueix el “diari clínic” del psiquiatre Ludwig Binswanger del seu pacient Aby Warburg. Durant tots els mesos on la guerra brama, Warburg col∙lecta centenars i milers d’imatges i de textos en vista de comprendre l’articulació ideològica del conflicte homicida. Hi perdrà la ment.

Natacha Nisic, réalisatrice et artiste, explore la relation invisible, voire magique entre les images, les mots, l’interprétation, le symbole et le rituel. Son travail questionne la nature de l’image à travers différents médias. Elle réalise pour Arte La Lucarne Le Ciel d’Andrea (2014) ainsi que Plutôt Mourir que mourir (2017).

Gilles Coudert, auteur-réalisateur et producteur de films documentaires, accompagne, documente et analyse depuis plus de 30 ans, la création contemporaine. Il réalise de nombreux films autour des arts plastiques, de l’architecture, du cinéma ou de la danse contemporaine. Aux Éditions a.p.r.e.s, il assure la direction artistique de plusieurs collections de DVD et de livres-DVD sur l’art contemporain et l’architecture.

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

18h // Carte blanche au FID (Festival International de Cinéma de Marseille)
Film proposé par Jean-Pierre Rehm, directeur du festival

Derrière nos yeux / Darrera els nostres ulls
d’Anton Bialas

France | Apaches films & Remembers | 2018 | 46′

« Ce que tu verras, tu le deviendras ». Cette citation, en exergue du film, tirée de l’Évangile gnostique selon Philippe, nous invite à entrer dans un univers cyclique et hautement sensoriel. Derrière nos yeux fait se succéder les portraits de trois solitaires vivant à la marge, de l’âge adulte en passant par l’adolescence jusqu’à un état semi-enfantin.(…) La nature, perçue comme puissance magique, insiste dans tous les épisodes : bien davantage qu’un décor, elle incarne ce qui permet aux trois figures d’échapper à leur solitude, dans une approche panthéiste.(…) Jessica Macor

« El que veuràs l’esdevindràs ». Aquesta citació, en exerg de la pel∙lícula, tret de l’Evangeli gnòstic segons Filip, ens convida a entrar dins un univers cíclic i clarament sensorial. Darrera els nostres ulls fa succeir-se els retrats de tres solitaris vivint al marge de l’edat adulta tot passant per l’adolescència fins a un estat semi-infantil. (…) La naturalesa, percebuda com una potència màgica, insisteix en tots els episodis: encara més que un decor, incarna el que permet a les tres cares d’escapar a llur solitud, en una proximitat panteista. (…).

Anton Bialas fabrique un cinéma qui se souvient de ce qu’il y a derrière nos yeux de spectateurs : l’épaisseur des êtres et des choses filmées. Après avoir réalisé les documentaires En son royaume et Aliasare, portraits de deux êtres solitaires, il signe un dernier volet avec Derrière nos yeux, Prix Georges de Beauregard au Fid 2018.

Chaque année début juillet, le FID Marseille présente un grand nombre de films en première mondiale, ainsi que de premiers films, et s’impose aujourd’hui comme un gisement de nouvelles cinématographies, productions documentaires aussi bien que fictions.

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

19h // Carte Blanche à ÉRIC PAUWELS (2/2)

Rond est le monde / Rodó és el món
d’Olivier Dekegel

Belgique | Molloy | 2013 | 41′

« En compagnie d’un âne et d’une caméra super 8, un cinéaste traverse le monde et s’enivre de la beauté de toutes choses. Ce film est une invitation au voyage, un voyage à travers le monde en compagnie du plus simple, du plus humble de tous les animaux, l’âne. L’âne invente le temps, une forme de non-agir propice à la contemplation. (…). Pas d’action, pas de suspense ou de rebondissement, juste le lent passage des saisons, et pourtant la conception finie d’un monde : le monde tel qu’un enfant le dessinerait, rond. »

« En companyia d’un ase i d’una càmera super 8, un cineasta travessa el món i s’embriaga de la bellesa de totes coses. Aquesta pellícula és una convida al viatge, un viatge a través el món en companyia del més senzill, del més humil de tots els animals, l’ase. L’ase inventa el temps, una manera de no actuar propícia a la contemplació. (…) Cap acció, cap suspens o rebot, només el pas lent de les estacions, i malgrat tot la concepció acabada d’un món: el món tal com el dibuixaria un infant, rodó. »

Olivier Dekegel (1970) suit des études de cinéma à l’INSAS puis travaille comme dramaturge, concepteur
lumière et son pour différentes compagnies de danse et de théâtre. Depuis le début des années 90, il réalise des films en Super 8 ou 16mm qui oscillent toujours entre approche documentaire et expérimentale. Conservateur pour la Royal Film Archive belge, il est depuis 2013 en charge de L’Age d’Or Festival.


À Portbou, en plein air sur le front de mer (ou salle de la Congesta)

23h15 // Carte blanche au L’ALTERNATIVA (Festival de Cinéma indépendant de Barcelone)
Film proposé par Tess Renaudo, directrice artistique du festival

Donkeyote
de Chico Pereira

Allemagne /Royaume-uni/ Espagne| Sutor Kolonko & SDI Productions | 2017 | 85′

La vie simple de Manolo en Andalousie est vouée à la passion des animaux – surtout son âne Gorrión – et à celle de la grande randonnée. Contre l’avis de son médecin, il décide de planifier un dernier trek aux États-Unis: le brutal « Sentier des larmes » de 3540 kms. Mais pas sans son âne. L’expédition d’un âne, l’arthrite chronique de Manolo et la peur de l’eau de Gorrión ne sont que des obstacles mineurs à surmonter. Finiront-ils par trouver l’Ouest américain? Plus important encore, seront-ils capables de voir la vie comme elle est et non pas comme elle devrait être ?

En Manolo viu a Andalusia dedicat a les seves dues passions: els animals – sobretot, el ruc Gorrión – i les excursions
per la natura. Malgrat els consells del seu metge, està decidit a fer una darrera travessia: les 2.200 milles del brutal Camí de les Llàgrimes, als Estats Units. Això sí, amb el seu ruc. L’artritis crònica d’en Manolo, la por d’en Gorrión a l’aigua o les dificultats per embarcar-lo són petits obstacles que hauran de superar. Trobaran l’Oest americà? I, més important encara: podran veure la vida tal com és i no com hauria de ser?

Chico Pereira (Almadén, 1979) a réalisé plusieurs courts métrages de fiction avant de se tourner vers le documentaire et de commencer à concevoir des récits minimalistes inspirés et interprétés par des personnages de la vie réelle. Son premier long métrage primé, El invierno de Pablo, a été présenté à l’Alternativa 2013. Il étudie actuellement un doctorat en anthropologie sociale et film ethnographique à l’Université de Santa Cruz, en Californie.

En 2018, L’Alternativa célèbre son 25e anniversaire. 25 ans passés à rendre visible ce qui est caché, en donnant au public et aux professionnels de Barcelone une opportunité unique de profiter de projections et d’activités qui défendent la diversité, la créativité et la réflexion cinématographique.
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Dès l’arrivée à la gare de Cerbère, le décor est planté. Les effluves de pin, de figues et d’iode vous sautent aux narines. De somptueux bâtiments des années 1930 délimitent la baie, comme figés dans le temps. Une fois arrivés au Belvédère du Rayon Vert, l’hôtel où se déroule le festival, on se prend à songer qu’on est devenu l’un de ces zombies qui hantent le film Carnival of Souls, avant de se figurer l’errance solitaire d’un Walter Benjamin en exil, qui se suicida à quelques kilomètres de là. Le mystère est soigneusement entretenu pour ne pas dissiper le modus operandi : nous sommes là entre initiés, formant une confrérie improbable le temps de ces quelques jours riches en poésie, tant dans les films qu’à travers le contexte singulier. Ici, pas de roucoulades mondaines, mais plutôt du serrage de coudes, des repas bien arrosés et une convivialité militante. — Julien Bécourt, Mouvement, 8 novembre 2017 Tan bon punt arribat a l’estació de Cervera, el decor és plantat. Els efluvis de pi, de figues i d’iode us salten a les narius. Sumptuosos bastiments dels anys 1930 delimiten la badia, com clavats en el temps. Una vegada arribats al Mirador del Raig Verd, l’hotel on es desenrotlla el festival, hom somnieja d’haver esdevingut un d’aquells zombis que obsessionen la pel∙lícula Carnival of Souls, abans d’afigurar-se el vagareig solitari d’un Walter Benjamin en exili, que se suïcidà a uns quilòmetres d’aquí. El misteri és acuradament entretingut per no dissipar el modus operandi: som aquí entre iniciats, formant una confraria improbable, el temps d’aquests alguns dies rics en poesia, tant en les pel∙lícules com a través el context singular. Aquí, cap parrupeig mundanal, però més aviat apinyada, àpats ben regats i convivència militant. Mes premiers pas en ce lieu correspondaient à ce qu’aurait pu être le générique d’un début de film. Tout ici me paraissait possible, comme si le lieu, avec son architecture, ses points de vue, sa salle de cinéma, son immense rez-de-chaussée (un ancien garage), sa salle panoramique, ses chambres, la proximité des trains, sa dimension de paquebot à la fois échoué et pourtant toujours debout, pouvait se prêter à toutes les fictions sans que jamais on ne risque d’en tarir la source inspirante et que même, il suffisait de le filmer tel quel pour être au bord du cinéma, comme lui-même peut l’être à la fois de la mer et des rails dans une double proximité qui semble unique, sans oublier celle de la frontière que l’on découvre de sa proue. — Patrick VIRET, directeur artistique des Rencontres Les meves primeres passes en aquest lloc corresponien a allò que hagués pogut ser el génèric de l’inici d’una pel∙lícula. Aquí tot em semblava possible, com si el lloc – amb la seva arquitectura, els seus punts de vista, la seva sala de cinema, el seu immens soler (un antic garatge), la seva sala panoràmica, les seves cambres, la proximitat dels trens, la seva mida de paquebot alhora encallat i malgrat tot dempeus – […]]]>
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Dès l’arrivée à la gare de Cerbère, le décor est planté. Les effluves de pin, de figues et d’iode vous sautent aux narines. De somptueux bâtiments des années 1930 délimitent la baie, comme figés dans le temps. Une fois arrivés au Belvédère du Rayon Vert, l’hôtel où se déroule le festival, on se prend à songer qu’on est devenu l’un de ces zombies qui hantent le film Carnival of Souls, avant de se figurer l’errance solitaire d’un Walter Benjamin en exil, qui se suicida à quelques kilomètres de là. Le mystère est soigneusement entretenu pour ne pas dissiper le modus operandi : nous sommes là entre initiés, formant une confrérie improbable le temps de ces quelques jours riches en poésie, tant dans les films qu’à travers le contexte singulier. Ici, pas de roucoulades mondaines, mais plutôt du serrage de coudes, des repas bien arrosés et une convivialité militante.

Julien Bécourt, Mouvement, 8 novembre 2017

Tan bon punt arribat a l’estació de Cervera, el decor és plantat. Els efluvis de pi, de figues i d’iode us salten a les narius. Sumptuosos bastiments dels anys 1930 delimiten la badia, com clavats en el temps. Una vegada arribats al Mirador del Raig Verd, l’hotel on es desenrotlla el festival, hom somnieja d’haver esdevingut un d’aquells zombis que obsessionen la pel∙lícula Carnival of Souls, abans d’afigurar-se el vagareig solitari d’un Walter Benjamin en exili, que se suïcidà a uns quilòmetres d’aquí. El misteri és acuradament entretingut per no dissipar el modus operandi: som aquí entre iniciats, formant una confraria improbable, el temps d’aquests alguns dies rics en poesia, tant en les pel∙lícules com a través el context singular. Aquí, cap parrupeig mundanal, però més aviat apinyada, àpats ben regats i convivència militant.


Mes premiers pas en ce lieu correspondaient à ce qu’aurait pu être le générique d’un début de film. Tout ici me paraissait possible, comme si le lieu, avec son architecture, ses points de vue, sa salle de cinéma, son immense rez-de-chaussée (un ancien garage), sa salle panoramique, ses chambres, la proximité des trains, sa dimension de paquebot à la fois échoué et pourtant toujours debout, pouvait se prêter à toutes les fictions sans que jamais on ne risque d’en tarir la source inspirante et que même, il suffisait de le filmer tel quel pour être au bord du cinéma, comme lui-même peut l’être à la fois de la mer et des rails dans une double proximité qui semble unique, sans oublier celle de la frontière que l’on découvre de sa proue.

Patrick VIRET, directeur artistique des Rencontres

Les meves primeres passes en aquest lloc corresponien a allò que hagués pogut ser el génèric de l’inici d’una pel∙lícula. Aquí tot em semblava possible, com si el lloc – amb la seva arquitectura, els seus punts de vista, la seva sala de cinema, el seu immens soler (un antic garatge), la seva sala panoràmica, les seves cambres, la proximitat dels trens, la seva mida de paquebot alhora encallat i malgrat tot dempeus – pogués prestar-se a totes les ficcions sense que mai s’arrisca d’esgotar-ne la deu inspiradora i que fins i tot, bastava filmar-lo tal qual per ser a la vora del cinema, com ell mateix pot ser-lo a la vegada del mar i dels carrils en una dobla proximitat que sembla única, sens oblidar la de la frontera que hom descobreix de la seva proa estant.

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