Les Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou » Programme 2018 http://www.rencontrescerbere.org 3 au 6 octobre 2019 Mon, 14 Sep 2020 18:11:04 +0000 en-US hourly 1 https://wordpress.org/?v=3.9.33 Résumé du programme 2018 http://www.rencontrescerbere.org/resume-du-programme-2018/ http://www.rencontrescerbere.org/resume-du-programme-2018/#comments Wed, 05 Sep 2018 14:00:25 +0000 http://www.rencontrescerbere.org/?p=1671 Hotel-Belvedere-Rayon-Vert1_-Patrick-Viret


Mercredi 3 octobre // Ciné-concerts HÔTEL DU BELVÉDÈRE DU RAYON-VERT – SALLE DE CINÉMA 20H00 : C’est où ailleurs d’ailleurs ?? de Natacha Sautereau et Jean-Christophe Marie | En partenariat avec L’Institut Jean Vigo de Perpignan | Accompagnement accordéon par Jean-Christophe Marie 21H00 : Horizons lointains de Pascal Marquilly | Accompagnement au piano par Luiz Gustavo Carvalho Jeudi 4 octobre // Ouverture des rencontres HÔTEL DU BELVÉDÈRE DU RAYON-VERT – SALLE DE CINÉMA 17H00 : Les Unwanted de Europa de Fabrizio Ferraro | Proposé par Pilar Parcerisas et l’association Passatges de Portbou 19H00 : Vernissage-Exposition « Passages » | En partenariat avec la galerie Phot’oeil Vendredi 5 octobre HÔTEL DU BELVÉDÈRE DU RAYON-VERT – SALLE DE CINÉMA 17H00 : Piripkura de Mariana Oliva, Renata Terra et Bruno Jorge | Carte blanche Cinémaginaire / Cinélatino 18H45 : Film pour Carlos de Renato Borrayo Serrano | Carte blanche Marina Razbejkina 18H45 : Lever de drapeau papou filmé par un otage de Philippe Simon, Johan Van den Eyden | Carte blanche Éric Pauwels (1/2) 23H00 : Théâtre du Radeau, Triptyque de Patrick Viret | Carte blanche Films du Viaduc Samedi 6 octobre HÔTEL DU BELVÉDÈRE DU RAYON-VERT – SALLE DE CINÉMA 10H00, 14H30, 16H30, 18H00, 19H00 : Cinq films courts de Félix Blume extraits de la série Son Seul | Carte blanche Le Printemps de septembre 10H00 : Comme un cheval fou de Tao Gu | Carte blanche Festival des 3 Continents 14H30 : Chjami è Rispondi d’Axel Salvatori-Sinz | Carte blanche Anne Berrou 16H30 : Plutôt mourir que mourir de Natacha Nisic | Carte blanche Gilles Coudert 18H00 : Derrière nos yeux d’Anton Bialas | Carte blanche FIDMarseille 19H00 : Rond est le monde d’Olivier Dekegel | Carte blanche Éric Pauwels (2/2) PORTBOU – PROJECTION PLEIN AIR SUR LE FRONT DE MER (ou Hôtel du Belvédère) 22H00 : Donkeyote de Chico Pereira | Carte blanche L’Alternativa Dimanche 7 octobre HÔTEL DU BELVÉDÈRE DU RAYON-VERT – SALLE DE CINÉMA 10H30, 15H00, 17H00 : Trois films courts de Julien Devaux | Après moi s’il en reste / Gros poisson / Xerxes 2016 10H30 : Le Koro du bakoro, les naufragés du Faso de Simplice Ganou | Carte blanche Lumière du Monde 15H00 : Terra Franca de Leonor Teles | Carte blanche L’ACID 17H00 : Hasta mañana, si Dios quiere d’Ainara Vera | Proposé par les Rencontres cinématographiques de Cerbère-Portbou POSTE FRONTIÈRE – CERBÈRE/PORTBOU // REMISE DU PALMARÈS 19H15 : Remise du Prix Walter Benjamin et du Rayon vert en présence de Florise Pagès Les séances sont précédées d’un « Paysage sonore » composé par kOzn. Tous les films sont projetés en présence des réalisateurs.]]>
Hotel-Belvedere-Rayon-Vert1_-Patrick-Viret


Mercredi 3 octobre // Ciné-concerts

HÔTEL DU BELVÉDÈRE DU RAYON-VERT – SALLE DE CINÉMA

  • 20H00 : C’est où ailleurs d’ailleurs ?? de Natacha Sautereau et Jean-Christophe Marie | En partenariat avec L’Institut Jean Vigo de Perpignan | Accompagnement accordéon par Jean-Christophe Marie
  • 21H00 : Horizons lointains de Pascal Marquilly | Accompagnement au piano par Luiz Gustavo Carvalho

Jeudi 4 octobre // Ouverture des rencontres

HÔTEL DU BELVÉDÈRE DU RAYON-VERT – SALLE DE CINÉMA


Vendredi 5 octobre

HÔTEL DU BELVÉDÈRE DU RAYON-VERT – SALLE DE CINÉMA


Samedi 6 octobre

HÔTEL DU BELVÉDÈRE DU RAYON-VERT – SALLE DE CINÉMA

PORTBOU – PROJECTION PLEIN AIR SUR LE FRONT DE MER (ou Hôtel du Belvédère)

  • 22H00 : Donkeyote de Chico Pereira | Carte blanche L’Alternativa

Dimanche 7 octobre

HÔTEL DU BELVÉDÈRE DU RAYON-VERT – SALLE DE CINÉMA

POSTE FRONTIÈRE – CERBÈRE/PORTBOU // REMISE DU PALMARÈS


Les séances sont précédées d’un « Paysage sonore » composé par kOzn.
Tous les films sont projetés en présence des réalisateurs.

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Mercredi 3 octobre 2018 http://www.rencontrescerbere.org/mercredi-3-octobre-2018/ http://www.rencontrescerbere.org/mercredi-3-octobre-2018/#comments Mon, 03 Sep 2018 15:11:32 +0000 http://www.rencontrescerbere.org/?p=1552 prix2006


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma CINÉ-CONCERTS EN PRÉLUDE DES RENCONTRES 20h // Première partie En partenariat avec l’Institut Jean Vigo de Perpignan C’est où ailleurs d’ailleurs ?? de Natacha Sautereau et Jean-Christophe Marie France | 2017 | 30′ | Le film est issu d’une résidence à Cerbère. Le Bureau Itinérant d’Investigations Hypothétiques est le cadre fictionnel de ces errances dans la ville. Voyage étrange, bruitiste, fantomatique, mélodique et expressionniste. Pel∙lícula resultant d’una residència de dues setmanes a Cervera. L’Oficina Itinerant d’Investigacions Hipotètiques és el marc fictici d’aquells vagarejos en la ciutat. Viatge estrany, sorollós, fantasmagòric, melòdic i expressionista. Cinéaste de films documentaires, photographe, et monteuse, Natacha Sautereau (1970) travaille aussi sur des formes plus expérimentales en compagnie de musiciens. Successivement et parfois conjointement, metteur en scène et travailleur social, Jean-Christophe Marie (1969) est aussi accordéoniste ; il capte du son, compose et joue en direct pour C’est où ailleurs d’ailleurs ?? 21h // Deuxième Partie Horizons lointains / Horitzons llunyans de Pascal Marquilly France | 2017 | 55’ | film accompagné au piano par Luiz Gustavo Carvalho Un plan séquence – Plan fixe – 50 personnes assises sur 50 chaises face à la mer – La mer submerge les individus… Un pla seqüència – Pla fix – 50 persones assegudes sobre 50 cadires enfront del mar – El mar submergeix els individus… Auteur, metteur en scène, plasticien, réalisateur, Pascal Marquilly porte un travail artistique transdisciplinaire intégrant activement toutes les composantes de l’image dans ses créations. L’intérêt du pianiste Luiz Gustavo Carvalho (Brésil,1982) pour toutes formes de manifestations artistiques lui a permis de nombreuses collaborations avec compositeurs, acteurs et photographes. Il est fondateur et directeur artistique du Festival Artes Vertentes, à Tiradentes.]]>
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Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

CINÉ-CONCERTS EN PRÉLUDE DES RENCONTRES

20h // Première partie
En partenariat avec l’Institut Jean Vigo de Perpignan

C’est où ailleurs d’ailleurs ?? de Natacha Sautereau et Jean-Christophe Marie

France | 2017 | 30′ | Le film est issu d’une résidence à Cerbère.

Le Bureau Itinérant d’Investigations Hypothétiques est le cadre fictionnel de ces errances dans la ville. Voyage étrange, bruitiste, fantomatique, mélodique et expressionniste.

Pel∙lícula resultant d’una residència de dues setmanes a Cervera. L’Oficina Itinerant d’Investigacions Hipotètiques és el marc fictici d’aquells vagarejos en la ciutat. Viatge estrany, sorollós, fantasmagòric, melòdic i expressionista.

Cinéaste de films documentaires, photographe, et monteuse, Natacha Sautereau (1970) travaille aussi sur des formes plus expérimentales en compagnie de musiciens. Successivement et parfois conjointement, metteur en scène et travailleur social, Jean-Christophe Marie (1969) est aussi accordéoniste ; il capte du son, compose et joue en direct pour C’est où ailleurs d’ailleurs ??


21h // Deuxième Partie

Horizons lointains / Horitzons llunyans de Pascal Marquilly

France | 2017 | 55’ | film accompagné au piano par Luiz Gustavo Carvalho

Un plan séquence – Plan fixe – 50 personnes assises sur 50 chaises face à la mer – La mer submerge les individus…

Un pla seqüència – Pla fix – 50 persones assegudes sobre 50 cadires enfront del mar – El mar submergeix els individus…

Auteur, metteur en scène, plasticien, réalisateur, Pascal Marquilly porte un travail artistique transdisciplinaire intégrant activement toutes les composantes de l’image dans ses créations.
L’intérêt du pianiste Luiz Gustavo Carvalho (Brésil,1982) pour toutes formes de manifestations artistiques lui a permis de nombreuses collaborations avec compositeurs, acteurs et photographes. Il est fondateur et directeur artistique du Festival Artes Vertentes, à Tiradentes.

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Jeudi 4 octobre 2018 http://www.rencontrescerbere.org/jeudi-4-octobre-2018/ http://www.rencontrescerbere.org/jeudi-4-octobre-2018/#comments Tue, 04 Sep 2018 15:26:37 +0000 http://www.rencontrescerbere.org/?p=1559 day3


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma 17h // Ouverture des rencontres Film proposé par Pilar Parcerisas et l’association PASSATGES de Portbou Les Unwanted de Europa de Fabrizio Ferraro Italie/Espagne | Boudu / Passepartout & Eddie Saeta S.A.U | 2017 | 112′ En 1939, les républicains espagnols se réfugiaient en France, mais, un an plus tard, étrangers, juifs, antifascistes, dont Walter Benjamin, essayaient de s’échapper dans la direction opposée… Le chemin est long, l’avance est lente pour un voyage qui conduit peut-être jusqu’à notre époque où les routes sont à nouveau parcourues par de multiples réfugiés. El 1939, els republicans espanyols es refugiaven a França, però, un any més tard, forasters, jueus, antifeixistes, dels quals Walter Benjamin, intentaven d’escapar-se en la direcció oposada… El camí és llarg, l’avanç és lent per un viatge que condueix potser fins a la nostra època on les carreteres són de nou recorregudes per molts refugiats. Né en Italie, cinéaste et scénariste, Fabrizio Ferraro réalise en 2009 Je suis Simone – la condition ouvrière d’après le livre de Simone Weil. Le film reçoit une mention spéciale au Festival de Toronto. Cinéaste impliqué et rigoureux, ses deux derniers documentaires sont programmés au Réel, pour Sebastiano et au Festival Italien d’Annecy, pour Colossale Sentimento. Pilar Parcerisas vit et travaille à Barcelona. Critique d’art et commissaire des expositions, viceprésidente del Conseil National de la Culture et des Arts en Catalogne (2009-2012) et membre de cet organisme, elle est depuis 2013 présidente de l’Association Passatges de Cultura Contemporània (Portbou), association créée pour promouvoir l’identité et le patrimoine de la province de Gérone à travers l’action culturelle. 19h // Exposition « Passages » Projection du travail photographique des lauréats du prix PHOTOEIL 2018 Ruth STOLTENBERG La Galerie PHOTOEIL oeuvre avec détermination depuis 2004 à honorer la photographie et à contribuer ainsi à faire connaître de nombreux jeunes talents. Elle expose et participe à la diffusion des travaux photographiques des artistes émergents et renommés. En 2009, elle a fondé le prix PHOTOEiL dans le cadre des Rencontres cinématographiques de Cerbère-Portbou, qui récompense chaque année des lauréats autour des thèmes «passage» et «fiction», un hommage à la mémoire de Walter Benjamin, philosophe proche de l’École de Francfort, écrivain et traducteur, mort le 26 septembre 1940 à Portbou. L’exposition sera visible dans la salle de cinéma du Belvédère. Les séries des autres prix pour les thèmes « passage » et « fiction » seront projetées sur grand écran le jour du vernissage, dans la salle du cinéma du Belvédère, ensuite pendant toute la durée des Rencontres, elles seront projetées dans la salle attenante au restaurant de l’hôtel.]]>
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Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

17h // Ouverture des rencontres
Film proposé par Pilar Parcerisas et l’association PASSATGES de Portbou

Les Unwanted de Europa de Fabrizio Ferraro

Italie/Espagne | Boudu / Passepartout & Eddie Saeta S.A.U | 2017 | 112′

En 1939, les républicains espagnols se réfugiaient en France, mais, un an plus tard, étrangers, juifs, antifascistes, dont Walter Benjamin, essayaient de s’échapper dans la direction opposée… Le chemin est long, l’avance est lente pour un voyage qui conduit peut-être jusqu’à notre époque où les routes sont à nouveau parcourues par de multiples réfugiés.

El 1939, els republicans espanyols es refugiaven a França, però, un any més tard, forasters, jueus, antifeixistes, dels quals Walter Benjamin, intentaven d’escapar-se en la direcció oposada… El camí és llarg, l’avanç és lent per un viatge que condueix potser fins a la nostra època on les carreteres són de nou recorregudes per molts refugiats.

Né en Italie, cinéaste et scénariste, Fabrizio Ferraro réalise en 2009 Je suis Simone – la condition ouvrière d’après le livre de Simone Weil. Le film reçoit une mention spéciale au Festival de Toronto. Cinéaste impliqué et rigoureux, ses deux derniers documentaires sont programmés au Réel, pour Sebastiano et au Festival Italien d’Annecy, pour Colossale Sentimento.

Pilar Parcerisas vit et travaille à Barcelona. Critique d’art et commissaire des expositions, viceprésidente del Conseil National de la Culture et des Arts en Catalogne (2009-2012) et membre de cet organisme, elle est depuis 2013 présidente de l’Association Passatges de Cultura Contemporània (Portbou), association créée pour promouvoir l’identité et le patrimoine de la province de Gérone à travers l’action culturelle.


19h // Exposition « Passages »
Projection du travail photographique des lauréats du prix PHOTOEIL 2018

Ruth_Stoltenberg
Ruth STOLTENBERG

La Galerie PHOTOEIL oeuvre avec détermination depuis 2004 à honorer la photographie et à contribuer ainsi à faire connaître de nombreux jeunes talents. Elle expose et participe à la diffusion des travaux photographiques des artistes émergents et renommés. En 2009, elle a fondé le prix PHOTOEiL dans le cadre des Rencontres cinématographiques de Cerbère-Portbou, qui récompense chaque année des lauréats autour des thèmes «passage» et
«fiction», un hommage à la mémoire de Walter Benjamin, philosophe proche de l’École de Francfort, écrivain et traducteur, mort le 26 septembre 1940 à Portbou.

L’exposition sera visible dans la salle de cinéma du Belvédère.

Les séries des autres prix pour les thèmes « passage » et « fiction » seront projetées sur grand écran le jour du vernissage, dans la salle du cinéma du Belvédère, ensuite pendant toute la durée des Rencontres, elles seront projetées dans la salle attenante au restaurant de l’hôtel.

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Vendredi 5 octobre 2018 http://www.rencontrescerbere.org/vendredi-5-octobre-2018/ http://www.rencontrescerbere.org/vendredi-5-octobre-2018/#comments Tue, 04 Sep 2018 15:43:27 +0000 http://www.rencontrescerbere.org/?p=1565 day2


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma 17h // Carte blanche à CINÉMAGINAIRE et CINÉLATINO Film présenté lors de la dernière édition de Cinélatino et proposé par Jean-Pierre Bellay Piripkura de Mariana Oliva, Renata Terra et Bruno Jorge Brésil |Zeza Filmes | 2017 | 82’ Deux hommes du peuple Piripkura, groupe indigène décimé, vivent toujours en forêt amazonienne. La zone est entourée de fermes et de scieries dont l’expansion est très violente. Pour maintenir le statut protégé de la région, et tenter de laisser à ces deux personnes leur milieu de vie, et au monde entier un fragment de sa forêt nourricière, il faut que la FUNAI, organisme de protection des Indigènes, prouve que ces deux Indiens vivent encore. Dos homes del poble Piripkura, grup indígena delmat, viuen encara en la selva amazònica. La zona és envoltada de masies i serradores l’expansió de les quals és molt violenta. Per mantenir l’estatut protegit de la regió, procurar de conservar l’ambient de vida d’aquestes dues persones i al món sencer un fragment del seu bosc nutritiu, cal que la FUNAI, organisme de protecció dels indígenes, demostri que aquests dos indis són encara vius. Née au Brésil, Mariana Oliva est diplômée en journalisme et titulaire d’un master en réalisation documentaire de l’Université d’Edimbourg. Elle est productrice et partenaire de Zeza Filmes. Renata Terra vit et travaille à São Paulo en tant que réalisatrice, scénariste et monteuse de films documentaires. Né au Brésil, Bruno Jorge réalise plus d’une quinzaine de films proches du cinéma expérimental avant de se lancer dans la production de longs métrages indépendants. Cinémaginaire est une association sans but lucratif oeuvrant depuis 1983 pour une animation culturelle dans les Pyrénées Orientales. Des bénévoles, une dizaine de salariés, un réseau de partenaires, deux festivals (Maghreb si loin si proche et Les Rencontres Cinémaginaire d’Argelès sur Mer), de la diffusion à la création, de l’éducation à la formation, autour de l’image en mouvement. Créé en 1989, le Festival Cinélatino s’est imposé au fil des ans comme un rendez-vous européen incontournable avec les films latino-américains. Le Festival a depuis 30 ans une portée internationale. Implanté à Toulouse, il reste ancré dans le département de la Haute-Garonne et l’Occitanie. Il est surtout un véritable pont entre l’Amérique latine et l’Europe. 18h45 // Carte blanche à MARINA RAZBEJKINA réalisatrice et productrice indépendante Film pour Carlos de Renato Borrayo Serrano Russie | Marina Razbejkina Studio | 2017 | 31′ « Carlos vient de naître. C’est un garçon le plus doux pour sa mamie, bien qu’elle soit désolée de son teint basané. Papy veut boire à la santé de Carlos pour fêter l’événement, mais il n’en a pas l’autorisation. C’est le premier réveillon de Carlos – et j’ai fait un film pour que mon fils s’en souvienne. » Avec ce deuxième film, Renato Borrayo Serrano offre une tragicomédie russo-guatémaltèque. “Carlos acaba de néixer. És el noi el més amorós per la seva àvia, tot i que sigui afligida de la seva pell morena. L’avi vol brindar […]]]>
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Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

17h // Carte blanche à CINÉMAGINAIRE et CINÉLATINO
Film présenté lors de la dernière édition de Cinélatino et proposé par Jean-Pierre Bellay

Piripkura
de Mariana Oliva, Renata Terra et Bruno Jorge

Brésil |Zeza Filmes | 2017 | 82’

Deux hommes du peuple Piripkura, groupe indigène décimé, vivent toujours en forêt amazonienne. La zone est entourée de fermes et de scieries dont l’expansion est très violente. Pour maintenir le statut protégé de la région, et tenter de laisser à ces deux personnes leur milieu de vie, et au monde entier un fragment de sa forêt nourricière, il faut que la FUNAI, organisme de protection des Indigènes, prouve que ces deux Indiens vivent encore.

Dos homes del poble Piripkura, grup indígena delmat, viuen encara en la selva amazònica. La zona és envoltada de masies i serradores l’expansió de les quals és molt violenta. Per mantenir l’estatut protegit de la regió, procurar de conservar l’ambient de vida d’aquestes dues persones i al món sencer un fragment del seu bosc nutritiu, cal que la FUNAI, organisme de protecció dels indígenes, demostri que aquests dos indis són encara vius.

Née au Brésil, Mariana Oliva est diplômée en journalisme et titulaire d’un master en réalisation documentaire de l’Université d’Edimbourg. Elle est productrice et partenaire de Zeza Filmes. Renata Terra vit et travaille à São Paulo en tant que réalisatrice, scénariste et monteuse de films documentaires. Né au Brésil, Bruno Jorge réalise plus d’une quinzaine de films proches du cinéma expérimental avant de se lancer dans la production de longs métrages indépendants.

Cinémaginaire est une association sans but lucratif oeuvrant depuis 1983 pour une animation culturelle dans les Pyrénées Orientales. Des bénévoles, une dizaine de salariés, un réseau de partenaires, deux festivals (Maghreb si loin si proche et Les Rencontres Cinémaginaire d’Argelès sur Mer), de la diffusion à la création, de l’éducation à la formation, autour de l’image en mouvement.
Créé en 1989, le Festival Cinélatino s’est imposé au fil des ans comme un rendez-vous européen incontournable avec les films latino-américains. Le Festival a depuis 30 ans une portée internationale. Implanté à Toulouse, il reste ancré dans le département de la Haute-Garonne et l’Occitanie. Il est surtout un véritable pont entre l’Amérique latine et l’Europe.

18h45 // Carte blanche à MARINA RAZBEJKINA
réalisatrice et productrice indépendante

Film pour Carlos
de Renato Borrayo Serrano

Russie | Marina Razbejkina Studio | 2017 | 31′

« Carlos vient de naître. C’est un garçon le plus doux pour sa mamie, bien qu’elle soit désolée de son teint basané. Papy veut boire à la santé de Carlos pour fêter l’événement, mais il n’en a pas l’autorisation. C’est le premier réveillon de Carlos – et j’ai fait un film pour que mon fils s’en souvienne. » Avec ce deuxième film, Renato Borrayo Serrano offre une tragicomédie russo-guatémaltèque.

“Carlos acaba de néixer. És el noi el més amorós per la seva àvia, tot i que sigui afligida de la seva pell morena. L’avi vol brindar a la salut d’en Carlos per festejar l’esdeveniment, però no en té l’autorització. És el primer ressopó d’en Carlos – i he fet una pel∙lícula perquè el meu fill se’n recordi.” Amb aquesta segona pel∙lícula, Renato Borrayo ofereix una tragicomèdia russo-guatemalenca.

Renato Borrayo Serrano (Guatemala, 1991) vit et travaille en Russie depuis 2012. En 2017, il obtient un diplôme de documentariste au VGIK et suit parallèlement une formation à l’École de cinéma et de théâtre documentaire de Marina Razbejkina et Mikhaïl Ugarov. Film pour Carlos est son deuxième film et a reçu une mention du jury au Doc de Leipzig.

Marina Razbejkina (Russie,1948) est réalisatrice et productrice. Elle a également fondé l’École
de cinéma et de théâtre documentaire de Moscou, école qu’elle dirige toujours aujourd’hui. En 2015, Les Rencontres de Cerbère ont présenté son documentaire L’Axe optique (Prix Anna Politkovskaïa au Festival de Créteil 2015).

21h30 // Carte Blanche à ÉRIC PAUWELS (1/2)

Lever de drapeau papou filmé par un otage / Aixecament de bandera papua filmada per un ostatge
de Philippe Simon et Johan Van den Eyden

Belgique | Underworld films | 2OO1 | 51’

« 6 juin 2001, après 26 jours de marche dans les Hautes Terres de la Papoua, province de l’Indonésie, alors que nous tournons un documentaire sur notre voyage, des guerriers de l’OPM (organisation pour la libération de la Papoua) nous prennent en otage. [...] Le 6 août 2001, après 61 jours de captivité, ils nous demandent de filmer la cérémonie d’un lever de drapeau. »

« El 6 de juny del 2001, després de 26 dies de marxa a les altes terres de la Papua, província de la Indonèsia, mentre filmaven un documental sobre el nostre viatge, uns guerrers de l’OPM (organització per a l’alliberament de la Papua) ens prenen com a ostatge. [...] El 6 d’agost del 2001, deprés de 61 dies de captivitat, ens demanen de filmar la ceremònia d’un aixecament de bandera. »

Producteur, réalisateur et grand marcheur, Philippe Simon entreprend de tourner un film sur les Papous dont la civilisation pré-industrielle le fascine. En mai 2001, il part à leur rencontre dans les hautes terres sauvages de l’Irian Jaya, accompagné de son ami Johan Van den Eyden.

Éric Pauwels (Anvers, 1953). Théâtre/ethnographie/cinéma, ces trois mots pourraient résumer le parcours du cinéaste. Documentaires ethnographiques sur les danses de possession, films sur la danse contemporaine, puis documentaires de plus en plus personnels, Éric Pauwels trace son chemin en cherchant son point de vue sur le monde.

23h // Carte blanche aux FILMS DU VIADUC – Avant-première
Film proposé par Ludmila Melnikova, productrice et distributrice indépendante

Théâtre du radeau, triptyque
de Patrick Viret

France | Les Films du Viaduc | 2018 | 60′

Un film commencé il y a 3o ans et ter miné avant-hier.

Una pel∙lícula començada fa 30 anys i acabada abans d’ahir.

Homme de radio, cinéaste, Patrick Viret a écrit et réalisé plus de 30 films de formats différents. Dans cette oeuvre éclectique, le thème de l’Île est récurrent : Bleu, blanc, noir, Le Sens de la marche, L’île Adolf, La Forme des îles. Producteur entre autres de Pierre Creton (Secteur 545), Julien Devaux (De larges détails, sur les traces de Francis Alÿs) ou encore Marcel Hanoun (Le Ravissement de Natacha). En 2005, il est à l’initiative des Rencontres cinématographiques de Cerbère-Portbou.

Les Films du Viaduc, société indépendante de production et de diffusion cinématographique, s’attache avant tout à aider la naissance de films atypiques et rares, quel que soit leur format, et à leur permettre de rencontrer un public.
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Samedi 6 octobre 2018 http://www.rencontrescerbere.org/samedi-6-octobre-2018/ http://www.rencontrescerbere.org/samedi-6-octobre-2018/#comments Tue, 04 Sep 2018 16:07:55 +0000 http://www.rencontrescerbere.org/?p=1569 day1


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma 10H00, 14H30, 16H30, 18H00, 19H00 // Carte blanche au PRINTEMPS DE SEPTEMBRE Cinq films courts de Félix Blume extraits de la série « Son Seul » Son seul de Félix Blume Les saynètes « muettes », mais pas silencieuses, de Félix Blume reposent sur une mise en scène brillante de simplicité où, si le cadre fixe ne nous donne pas toujours tout à voir dès le départ, c’est le son brut du micro qui conduit l’action. De petites perles burlesques et poétiques, qui évoquent Jacques Tati et son art du décalage entre des plans larges à l’image dans lesquels le son, enregistré au contraire en proximité, vient nous signaler ce qu’il faut regarder. Els sainets « muts », però no silenciosos, de Félix Blume recolzen sobre una escenificació brillant de senzillesa, encara que el marc fix no ens dona tot a veure des de l’inici, és el so brut del micro que condueix l’acció. Petites perles burlesques i poètiques que evoquen Jacques Tati i el seu art del desfalcament entre plans amples a la imatge en els quals el so, gravat al contrari en proximitat, ens assabenta el que s’ha de mirar. Félix Blume parcourt le monde les micros à la main et les oreilles au vent. À son actif : de nombreuses collaborations avec des réalisateurs de documentaires et de fictions. Mais aussi un travail sonore personnel qui lui a valu en 2015 le Prix « Découvertes Pierre Schaeffer » du concours Phonurgia Nova. À chacun de ses voyages, il réalise des prises de son. À partir de ces enregistrements, il élabore des créations sonores, diffusées sur Arte Radio, Phaune Radio, Radio Grenouille, Kunstradio. Le Festival de création contemporaine Le Printemps de septembre se tient tous les deux ans dans une vingtaine de lieux à Toulouse, son agglomération et la région Occitanie. Originellement dédié à la photographie, le Printemps s’est progressivement ouvert à l’ensemble des champs de l’art, visuels et vivants, dans la diversité de ses pratiques et de ses provenances, en s’attachant à privilégier la production d’oeuvres en résonance étroite avec leurs lieux de monstration. Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma 10h // Carte blanche au Festival des 3 Continents (films d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie) Film proposé par Jérôme Baron, directeur artistique du festival Xun Ma / Comme un cheval fou / Com un cavall boig de Tao Gu Canada /Chine | GreenGround Productions | 2017 | 124′ « Voici Dong, mon ami, fan de rock’n roll et de tout ce qui est porteur de liberté ». Tao Gu rend visite à son camarade d’enfance pour son trentième anniversaire, dix ans après avoir promis de retourner avec lui dans son village natal, en Mongolie intérieure.(…) La proximité filmeur-filmé ouvre l’expérience à la plus intime et fluctuante confidence. Tiraillé entre des aspirations déçues et une difficile adaptation aux rapides mutations de la Chine, Dong demeure involontairement réfractaire au monde qui l’entoure. Marginal, sans illusion. Aisha Rahim […]]]>
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Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

10H00, 14H30, 16H30, 18H00, 19H00 // Carte blanche au PRINTEMPS DE SEPTEMBRE
Cinq films courts de Félix Blume extraits de la série « Son Seul »


Son seul
de Félix Blume

Les saynètes « muettes », mais pas silencieuses, de Félix Blume reposent sur une mise en scène brillante de simplicité où, si le cadre fixe ne nous donne pas toujours tout à voir dès le départ, c’est le son brut du micro qui conduit l’action. De petites perles burlesques et poétiques, qui évoquent Jacques Tati et son art du décalage entre des plans larges à l’image dans lesquels le son, enregistré au contraire en proximité, vient nous signaler ce qu’il faut regarder.

Els sainets « muts », però no silenciosos, de Félix Blume recolzen sobre una escenificació brillant de senzillesa, encara que el marc fix no ens dona tot a veure des de l’inici, és el so brut del micro que condueix l’acció. Petites perles burlesques i poètiques que evoquen Jacques Tati i el seu art del desfalcament entre plans amples a la imatge en els quals el so, gravat al contrari en proximitat, ens assabenta el que s’ha de mirar.

Félix Blume parcourt le monde les micros à la main et les oreilles au vent. À son actif : de nombreuses collaborations avec des réalisateurs de documentaires et de fictions. Mais aussi un travail sonore personnel qui lui a valu en 2015 le Prix « Découvertes Pierre Schaeffer » du concours Phonurgia Nova. À chacun de ses voyages, il réalise des prises de son. À partir de ces enregistrements, il élabore des créations sonores, diffusées sur Arte Radio, Phaune Radio, Radio Grenouille, Kunstradio.

Le Festival de création contemporaine Le Printemps de septembre se tient tous les deux ans dans une vingtaine de lieux à Toulouse, son agglomération et la région Occitanie. Originellement dédié à la photographie, le Printemps s’est progressivement ouvert à l’ensemble des champs de l’art, visuels et vivants, dans la diversité de ses pratiques et de ses provenances, en s’attachant à privilégier la production d’oeuvres en résonance étroite avec leurs lieux de monstration.

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

10h // Carte blanche au Festival des 3 Continents (films d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie)
Film proposé par Jérôme Baron, directeur artistique du festival

Xun Ma / Comme un cheval fou / Com un cavall boig
de Tao Gu

Canada /Chine | GreenGround Productions | 2017 | 124′

« Voici Dong, mon ami, fan de rock’n roll et de tout ce qui est porteur de liberté ». Tao Gu rend visite à son camarade d’enfance pour son trentième anniversaire, dix ans après avoir promis de retourner avec lui dans son village natal, en Mongolie intérieure.(…) La proximité filmeur-filmé ouvre l’expérience à la plus intime et fluctuante confidence. Tiraillé entre des aspirations déçues et une difficile adaptation aux
rapides mutations de la Chine, Dong demeure involontairement réfractaire au monde qui l’entoure. Marginal, sans illusion. Aisha Rahim

“Ve’t aquí en Dong, el meu amic, fan de rock’n roll i de tot el que està portador de llibertat”. Tao Gu visita el seu company d’infantesa pel seu trentè aniversari, deu anys després d’haver promès de tornar amb ell al seu poble natal, a Mongòlia interior. (…) La proximitat filmer-filmat obre l’experiència a la més íntima i fluctuant confidència. Estiregassat entre aspiracions decebudes i una difícil adaptació a les ràpides mutacions de la Xina, en Dong queda involuntàriament refractari al món que l’envolta. Marginal, sense il∙lusió.

Tao Gu est né à Wenchuan, dans la province de Sichuan en Chine. Il commence son parcours artistique en 1998 comme invité d’une radio expérimentale en Chine et explore peu de temps après la variété de la création média. De 2004 à 2007, il étudie à la Mel Hoppenheim School of Cinema, Concordia University à Montréal. Il reçoit « La Montgolfière d’Or » au Festival des 3 Continents 2017 pour son film Comme un cheval fou.

Chaque année depuis 1979, à la fin du mois de novembre à Nantes, le Festival des 3 Continents propose des films de fiction et des documentaires d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. Ayant l’expertise des films et la vocation du partage, le Festival des 3 Continents propose une programmation riche et variée : compétition internationale, séances spéciales, rétrospectives et programmations thématiques, programmes à destination du jeune public..

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

14h30 // Carte blanche à Anne Berrou

Chjami è Rispondi / Appels et Réponses / Crides i contestes
d’Axel Salvatori-Sinz

France | Macalube Films | 2017 | 76’

« Dix ans après ma dernière visite, je retourne à Cateri, village corse, berceau de ma famille paternelle, pour y affronter mon père. Je dois dénouer les noeuds, je m’adresse à lui sous la forme d’un duel qui puise son fondement dans les méandres de l’histoire familiale. Je le provoque en allant à sa rencontre. Je projette qu’il me parle enfin. »

“Deu anys després de la meva última visita, retorno a Cateri, poblet cors, bressol de la meva família paterna, per afrontar-hi el meu pare. Haig de deslligar els nus, m’hi adreço sota forma d’un duel que poa el seu fonament en els meandres de la història familiar. El provoco anant a la seva encontre. Projecto que per fi em parli.

Axel Salvatori-Sinz (1982) étudie l’anthropologie avant de passer à la réalisation, tout en développant parallèlement une activité de monteur et de cadreur. Son premier long métrage documentaire Les Chebabs de Yarmouk (2013) suivi de Chjami è Rispondi (2017) témoignent de l’étendue de son talent et de sa sensibilité. Axel Salvatori-Sinz décède brutalement en janvier 2018.

Attachée de presse pour différents festivals de cinéma dont Côté court de Pantin, Films de Femmes de Créteil, Kinopolska et Les Rencontres de Cerbère-Portbou, Anne Berrou est parallèlement responsable des publications pour le Festival International du Film de La Rochelle.

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

16h30 // Carte blanche à Gilles Coudert cinéaste, producteur, distributeur

Plutôt mourir que mourir / Més aviat morir que morir
de Natacha Nisic

France | Seconde Vague Productions | 2018 | 66’

Le film se propose de retrouver les traces de la Première Guerre en croisant deux histoires, deux civilisations, mais aussi deux expériences intimes du temps et de la souffrance. La première est celle des Indiens d’Amérique du Nord, et plus particulièrement les Hopis, pour la plupart engagés volontaires contre l’Alliance, qui combattent de 1917 à 1918 sur les fronts de Picardie et de la Somme. La seconde est une archéologie de la souffrance au quotidien que constitue le « Journal Clinique » du psychiatre Ludwig Binswanger de son patient Aby Warburg. Pendant tous les mois où la guerre gronde, Warburg collecte des centaines, des milliers d’images et de textes en vue de comprendre l’articulation idéologique du conflit meurtrier. Il y perdra la tête.

La pellícula ens proposa de retrobar les petjades de la primera Guerra encreuant dues històries, dues civilitzacions, però també dues experiències íntimes del temps i del sofriment. la primera és la dels índis d’Amèrica del Nord, i més particularment els Hopis, la majoria allistats voluntaris contra l’Aliança, que combaten del 1917 al 1918 pels fronts de Picardia i de la Somme. La segona és una arqueologia del patiment al quotidià que constitueix el “diari clínic” del psiquiatre Ludwig Binswanger del seu pacient Aby Warburg. Durant tots els mesos on la guerra brama, Warburg col∙lecta centenars i milers d’imatges i de textos en vista de comprendre l’articulació ideològica del conflicte homicida. Hi perdrà la ment.

Natacha Nisic, réalisatrice et artiste, explore la relation invisible, voire magique entre les images, les mots, l’interprétation, le symbole et le rituel. Son travail questionne la nature de l’image à travers différents médias. Elle réalise pour Arte La Lucarne Le Ciel d’Andrea (2014) ainsi que Plutôt Mourir que mourir (2017).

Gilles Coudert, auteur-réalisateur et producteur de films documentaires, accompagne, documente et analyse depuis plus de 30 ans, la création contemporaine. Il réalise de nombreux films autour des arts plastiques, de l’architecture, du cinéma ou de la danse contemporaine. Aux Éditions a.p.r.e.s, il assure la direction artistique de plusieurs collections de DVD et de livres-DVD sur l’art contemporain et l’architecture.

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

18h // Carte blanche au FID (Festival International de Cinéma de Marseille)
Film proposé par Jean-Pierre Rehm, directeur du festival

Derrière nos yeux / Darrera els nostres ulls
d’Anton Bialas

France | Apaches films & Remembers | 2018 | 46′

« Ce que tu verras, tu le deviendras ». Cette citation, en exergue du film, tirée de l’Évangile gnostique selon Philippe, nous invite à entrer dans un univers cyclique et hautement sensoriel. Derrière nos yeux fait se succéder les portraits de trois solitaires vivant à la marge, de l’âge adulte en passant par l’adolescence jusqu’à un état semi-enfantin.(…) La nature, perçue comme puissance magique, insiste dans tous les épisodes : bien davantage qu’un décor, elle incarne ce qui permet aux trois figures d’échapper à leur solitude, dans une approche panthéiste.(…) Jessica Macor

« El que veuràs l’esdevindràs ». Aquesta citació, en exerg de la pel∙lícula, tret de l’Evangeli gnòstic segons Filip, ens convida a entrar dins un univers cíclic i clarament sensorial. Darrera els nostres ulls fa succeir-se els retrats de tres solitaris vivint al marge de l’edat adulta tot passant per l’adolescència fins a un estat semi-infantil. (…) La naturalesa, percebuda com una potència màgica, insisteix en tots els episodis: encara més que un decor, incarna el que permet a les tres cares d’escapar a llur solitud, en una proximitat panteista. (…).

Anton Bialas fabrique un cinéma qui se souvient de ce qu’il y a derrière nos yeux de spectateurs : l’épaisseur des êtres et des choses filmées. Après avoir réalisé les documentaires En son royaume et Aliasare, portraits de deux êtres solitaires, il signe un dernier volet avec Derrière nos yeux, Prix Georges de Beauregard au Fid 2018.

Chaque année début juillet, le FID Marseille présente un grand nombre de films en première mondiale, ainsi que de premiers films, et s’impose aujourd’hui comme un gisement de nouvelles cinématographies, productions documentaires aussi bien que fictions.

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

19h // Carte Blanche à ÉRIC PAUWELS (2/2)

Rond est le monde / Rodó és el món
d’Olivier Dekegel

Belgique | Molloy | 2013 | 41′

« En compagnie d’un âne et d’une caméra super 8, un cinéaste traverse le monde et s’enivre de la beauté de toutes choses. Ce film est une invitation au voyage, un voyage à travers le monde en compagnie du plus simple, du plus humble de tous les animaux, l’âne. L’âne invente le temps, une forme de non-agir propice à la contemplation. (…). Pas d’action, pas de suspense ou de rebondissement, juste le lent passage des saisons, et pourtant la conception finie d’un monde : le monde tel qu’un enfant le dessinerait, rond. »

« En companyia d’un ase i d’una càmera super 8, un cineasta travessa el món i s’embriaga de la bellesa de totes coses. Aquesta pellícula és una convida al viatge, un viatge a través el món en companyia del més senzill, del més humil de tots els animals, l’ase. L’ase inventa el temps, una manera de no actuar propícia a la contemplació. (…) Cap acció, cap suspens o rebot, només el pas lent de les estacions, i malgrat tot la concepció acabada d’un món: el món tal com el dibuixaria un infant, rodó. »

Olivier Dekegel (1970) suit des études de cinéma à l’INSAS puis travaille comme dramaturge, concepteur
lumière et son pour différentes compagnies de danse et de théâtre. Depuis le début des années 90, il réalise des films en Super 8 ou 16mm qui oscillent toujours entre approche documentaire et expérimentale. Conservateur pour la Royal Film Archive belge, il est depuis 2013 en charge de L’Age d’Or Festival.


À Portbou, en plein air sur le front de mer (ou salle de la Congesta)

23h15 // Carte blanche au L’ALTERNATIVA (Festival de Cinéma indépendant de Barcelone)
Film proposé par Tess Renaudo, directrice artistique du festival

Donkeyote
de Chico Pereira

Allemagne /Royaume-uni/ Espagne| Sutor Kolonko & SDI Productions | 2017 | 85′

La vie simple de Manolo en Andalousie est vouée à la passion des animaux – surtout son âne Gorrión – et à celle de la grande randonnée. Contre l’avis de son médecin, il décide de planifier un dernier trek aux États-Unis: le brutal « Sentier des larmes » de 3540 kms. Mais pas sans son âne. L’expédition d’un âne, l’arthrite chronique de Manolo et la peur de l’eau de Gorrión ne sont que des obstacles mineurs à surmonter. Finiront-ils par trouver l’Ouest américain? Plus important encore, seront-ils capables de voir la vie comme elle est et non pas comme elle devrait être ?

En Manolo viu a Andalusia dedicat a les seves dues passions: els animals – sobretot, el ruc Gorrión – i les excursions
per la natura. Malgrat els consells del seu metge, està decidit a fer una darrera travessia: les 2.200 milles del brutal Camí de les Llàgrimes, als Estats Units. Això sí, amb el seu ruc. L’artritis crònica d’en Manolo, la por d’en Gorrión a l’aigua o les dificultats per embarcar-lo són petits obstacles que hauran de superar. Trobaran l’Oest americà? I, més important encara: podran veure la vida tal com és i no com hauria de ser?

Chico Pereira (Almadén, 1979) a réalisé plusieurs courts métrages de fiction avant de se tourner vers le documentaire et de commencer à concevoir des récits minimalistes inspirés et interprétés par des personnages de la vie réelle. Son premier long métrage primé, El invierno de Pablo, a été présenté à l’Alternativa 2013. Il étudie actuellement un doctorat en anthropologie sociale et film ethnographique à l’Université de Santa Cruz, en Californie.

En 2018, L’Alternativa célèbre son 25e anniversaire. 25 ans passés à rendre visible ce qui est caché, en donnant au public et aux professionnels de Barcelone une opportunité unique de profiter de projections et d’activités qui défendent la diversité, la créativité et la réflexion cinématographique.
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Dimanche 7 octobre 2018 http://www.rencontrescerbere.org/dimanche-7-octobre-2018/ http://www.rencontrescerbere.org/dimanche-7-octobre-2018/#comments Wed, 05 Sep 2018 08:04:02 +0000 http://www.rencontrescerbere.org/?p=1574 day4


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma 10h30, 15h, 17h // Trois films courts de Julien Devaux Trois films courts de Julien Devaux comme autant de préludes aux trois séances de la journée de dimanche au Belvédère Después de mi si es que algo queda / Après moi s’il en reste / Després de mi si en queda alguna cosa (3’30) (3’30) où l’obsession du toujours tout garder pour soi. o l’obsessió de guardar-s’ho tot per a ell. + Pez Gordo / Gros poisson / Peix gros (50′) ou la loi du plus fort. o la llei del més fort. + Xerxes 2016 (4’30) où la vaine confrontation d’un homme aux éléments qui l’entourent. Inspiré du mythe antique de Xerxès punissant les flots pour avoir englouti sa flotte. o la vana confrontació d’un home amb els elements que l’envolten. Inspirat en l’antic mite de Xerxes que castigà el mar per haver-se empassat la seva flota. Julien Devaux (Belgique, 1975) est réalisateur de documentaires et vidéaste. De larges détails, sur les traces de Francis Alÿs, présenté à Cerbère en 2006 (mention décernée par Klaus Gerke) et Trait pour Trait de Jean- Baptiste Chardin à Mélissa Pinon (2012). il a également participé au montage, à la photo, ou à la production des vidéos et installations des artistes Francis Alÿs, Carlos Amorales, Mélanie Smith, Etienne Chambaud, Cyprien Gaillard, Sophie Ristelhueber, Jean-Luc Moulène entre autres. Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma 10h30 // Carte blanche à LUMIÈRE DU MONDE Le Koro du Bakoro, naufragés du Faso de Simplice Ganou France/Burkina Faso | Quilombo Films & Tilé Fari Docs Productions | 2017 | 78′ Polo arpente Ouagadougou depuis l’enfance. Aujourd’hui, il a grandi. À vingt-neuf ans, il est l’aîné d’un groupe de jeunes qui vit de bricoles et de défonces. Plongée brute dans une réalité rugueuse comme le goudron qui manque aux rues de Ouaga, le film pose la question de l’identité. Dans la rue, on n’est personne. Polo part au village à la recherche de son acte de naissance, tel le corps métaphorique d’un Burkina Faso orphelin depuis la mort de Sankara et dont la révolution récente laisse ses enfants comme naufragés. En Polo gamba per Ouagadougou d’ençà la seva infantesa. Avui, ha crescut. Als vint-i-nou anys, és l’hereu d’un grup de joves que viu d’adobassades i rebaves. Immersió brutal en una realitat rugosa com el quitrà que falta als carrers de Ouaga, la pel∙lícula formula la pregunta de la indentitat. Pel carrer hom no és ningú. En Polo marxa cap al poble a la recerca del seu acte de naixença, tal el cos metafòric d’un Burkina Faso orfe d’ençà la mort de Sankara i la recent revolució del qual deixa els seus infants com nàufrags. Simplice Ganou (1974), réalisateur et scénariste burkinabè, a travaillé comme éducateur avec les enfants de la rue. En 2010, il intègre le Master de Réalisation Documentaire à l’Université Gaston Bergé de Saint-Louis du Sénégal et réalise son film de fin d’études Un peuple, […]]]>
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Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

10h30, 15h, 17h // Trois films courts de Julien Devaux
Trois films courts de Julien Devaux comme autant de préludes aux trois séances de la journée de dimanche au
Belvédère

Después de mi si es que algo queda / Après moi s’il en reste / Després de mi si en queda alguna cosa (3’30)

(3’30)

où l’obsession du toujours tout garder pour soi.

o l’obsessió de guardar-s’ho tot per a ell.

+

Pez Gordo / Gros poisson / Peix gros (50′)

ou la loi du plus fort.

o la llei del més fort.

+

Xerxes 2016 (4’30)

où la vaine confrontation d’un homme aux éléments qui l’entourent.
Inspiré du mythe antique de Xerxès punissant les flots pour avoir englouti sa flotte.

o la vana confrontació d’un home amb els elements que l’envolten.
Inspirat en l’antic mite de Xerxes que castigà el mar per haver-se empassat la seva flota.

Julien Devaux (Belgique, 1975) est réalisateur de documentaires et vidéaste. De larges détails, sur les traces de Francis Alÿs, présenté à Cerbère en 2006 (mention décernée par Klaus Gerke) et Trait pour Trait de Jean- Baptiste Chardin à Mélissa Pinon (2012). il a également participé au montage, à la photo, ou à la production des vidéos et installations des artistes Francis Alÿs, Carlos Amorales, Mélanie Smith, Etienne Chambaud, Cyprien Gaillard, Sophie Ristelhueber, Jean-Luc Moulène entre autres.


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

10h30 // Carte blanche à LUMIÈRE DU MONDE

Le Koro du Bakoro, naufragés du Faso
de Simplice Ganou

France/Burkina Faso | Quilombo Films & Tilé Fari Docs Productions | 2017 | 78′

Polo arpente Ouagadougou depuis l’enfance. Aujourd’hui, il a grandi. À vingt-neuf ans, il est l’aîné d’un groupe de jeunes qui vit de bricoles et de défonces. Plongée brute dans une réalité rugueuse comme le goudron qui manque aux rues de Ouaga, le film pose la question de l’identité. Dans la rue, on n’est personne. Polo part au village à la recherche de son acte de naissance, tel le corps métaphorique d’un Burkina Faso orphelin depuis la mort de Sankara et dont la révolution récente laisse ses enfants comme naufragés.

En Polo gamba per Ouagadougou d’ençà la seva infantesa. Avui, ha crescut. Als vint-i-nou anys, és l’hereu d’un grup de joves que viu d’adobassades i rebaves. Immersió brutal en una realitat rugosa com el quitrà que falta als carrers de Ouaga, la pel∙lícula formula la pregunta de la indentitat. Pel carrer hom no és ningú. En Polo marxa cap al poble a la recerca del seu acte de naixença, tal el cos metafòric d’un Burkina Faso orfe d’ençà la mort de Sankara i la recent revolució del qual deixa els seus infants com nàufrags.

Simplice Ganou (1974), réalisateur et scénariste burkinabè, a travaillé comme éducateur avec les enfants de la rue. En 2010, il intègre le Master de Réalisation Documentaire à l’Université Gaston Bergé de Saint-Louis du Sénégal et réalise son film de fin d’études Un peuple, un bus, une foi, sélectionné aux États généraux du Documentaire de Lussas et au Festival de Tampere. En 2017, il réalise Le Koro du Bakoro, naufragés du Faso qui remporte le Tanit d’Or aux Journées Cinématographiques de Carthage 2017 en Tunisie.

Lumière du monde est une association regroupant une centaine de producteurs du monde entier spécialisés dans le documentaire de création et fédérés autour de la Charte de coproduction équitable. À ce jour, plus de 120 films ont été produits dans ses différentes collections (Afrique, Eurasie, Océan Indien, Océan Pacifique, l’Amazonie-Caraïbe, Asie du Sud-Est) et une quarantaine de nouveaux films sont initiés chaque année. La rencontre entre des films, leurs auteurs et les publics.

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

15h // Carte blanche à L’ACID
Film proposé par Amaury Augé

Terra franca
de Leonor Teles

Portugal | Uma Pedra no Sapato | 2018 | 82′

Sur les berges du Tage au Portugal, un homme vit entre la tranquillité du fleuve et les relations qui le rattachent à la terre. Filmé aux quatre saisons, Terra Franca fait le portrait de la vie du pêcheur portugais Albertino, entouré de sa femme Dalia et de ses filles, dont l’aînée s’apprête à se marier. La fin d’un cycle de vie, à hauteur de barque et de regard.

Als marges del Tage al Portugal, un home viu entre la tranquil∙litat del riu i les relacions que els lliguen a la terra. Filmat a les quatre estacions, Terra Franca fa el retrat de la vida del pescador portugès Albertino, envoltat de la seva muller la Dalia i de les seves filles, l’hereva dels quals es prepara a casar-se. La fi d’un cicle de vida, a l’altura de barca i d’esguard.

Leonor Teles (Portugal, 1992) est diplômée de l’École Supérieure de Théâtre et Cinéma de Lisbonne, spécialisation en direction de la photographie et réalisation. Elle est également titulaire d’une maîtrise en Audiovisuel et Multimédia. En 2016, Balada de um Batráquio, son premier film, gagne l’Ours d’Or du meilleur court métrage à la Berlinale. En 2018, Terra Franca, son premier long métrage, remporte au Réel le Prix International de la SCAM.

L’Acid est une association de cinéastes engagés depuis 1992 pour l’accès de tous à la pluralité des formes d’écriture. Par son soutien à la diffusion du cinéma indépendant, elle participe toute l’année à la rencontre entre des films, leurs auteurs et les publics.

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

17h // Film proposé par les RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CERBÈRE-PORTBOU
un film proposé par Christian Bernard et Anne-Laure Belloc

Hasta mañana, si Dios quiere / À demain si Dieu le veut / Fins demà, si Déu ho vol
d’Ainara Vera

Espagne-Norvège | Arena Comunicación Audiovisual & Sant & Usant | 2017 | 62′

Hasta mañana, si Dios quiere est un documentaire joyeux sur la vie quotidienne de dix-sept soeurs franciscaines gérant ensemble un couvent, quelque part en Espagne. Toute leur vie, elles se sont occupées des plus démunis, prostituées, femmes maltraitées, enfants abandonnés et sans-abri. Aujourd’hui, elles sont âgées et, à leur tour, elles doivent prendre soin d’elles-mêmes. Un long couloir sombre d’où elles apparaissent et disparaissent relie leurs cellules. Ce couloir est témoin de ce qui les unit et les divise.

Fins demà, si Déu ho vol és un documental alegre sobre la vida quotidiana de disset monges franciscanes dirigint juntes un convent, en algun lloc a Espanya. Tota la seva vida, s’han ocupat dels més desproveïts, prostitutes, dones maltractades, infants abandonats i sense sostre. Avui, són grans i, els toca d’haver a prendre cura de si mateixes. Un llarg i fosc corredor d’on apareixen i desapareixen connecta les seves cel∙les. Aquest corredor és testimoni del que les uneix i divideix.

Ainara Vera (Pampelune,1985) étudie la communication audiovisuelle à l’Université de Navarre puis obtient un master en documentaire de création à l’Université Pompeu Fabra de Barcelone. En 2011, elle tourne son premier court métrage En la obscuridad. Son premier long métrage documentaire Hasta mañana, si Dios quiere reçoit le Prix « Anna Politkovskaïa » au Festival Films de Femmes de Créteil 2018.


Cerbère / Portbou – Poste frontière

19h15 // Palmarès à la frontière

Remise du Prix Walter Benjamin et du Rayon vert attribué à un cinéaste par ses pairs et qui consiste en une résidence à l’hôtel du Belvédère du Rayon-Vert dotée par la Mairie de Cerbère. Le film sera projeté dans le cadre du Printemps de Septembre à Toulouse.
En présence de Florise Pagès qui décernera trois mentions dotées par la cave de Terres des Templiers.

Florise Pagès contribue à la création et mise en place du festival le FILAF/ Festival International du Livre d’Art et du Film, puis prend la direction de la programmation des films jusqu’en 2018. Elle collabore depuis 2010 et plus activement aujourd’hui avec le centre de culture scientifique et technique F93, autour de projets de recherche, d’édition, d’exposition et de communication.

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