2019, Programme 2019

day4

Dimanche 6 octobre 2019

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

10h30 // Film proposé par les RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CERBÈRE-PORTBOU

Les Champs brûlants / Els camps ardents
de Catherine Libert et Stefano Canapa

France / Italie I 2010 I 72 ‘
Contact : [email protected], [email protected]

Les Champs brûlants est un épisode des Chemins de traverse, road movie cinématographique qui parcourt l’Italie du nord au sud à la recherche d’un cinéma indépendant, considéré comme mort et pourtant bien vivant. Des ruines du Circo Massimo à Rome, en passant par ses banlieues oubliées, jusqu’aux décombres de Pozzuoli, le film va à la rencontre d’un cinéma de la survivance, celui de Beppe Gaudino et Isabella Sandri.

Els camps ardents és un episodi de Les dreceres, road movie cinematogràfic que recorre Itàlia del nord al sud a la recerca d’un cinema independent, considerat com mort i tanmateix ben viu. De les ruïnes del Circo Massimo a Roma, passant per les rodalies oblidades, fins als enderrocs de Pozzuoli, la pel∙lícula va a l’encontre d’un cinema de la supervivència, el de Beppe Gaudino i Isabella Sandri.

Née en 1971 à Liège, Catherine LIbert suit des études en réalisation cinéma à l’INSAS (Bruxelles). Après un premier court métrage, Dans le noir, elle réalise des films qui s’inscrivent dans une démarche indépendante, poétique et expérimentale.

Né en 1977 à Turin, Stefano Canapa, s’installe à Paris. Il réalise et développe ses films à « L’Abominable, », un laboratoire cinématographique géré collectivement par un groupe de cinéastes. Entre 2002 et 2010, il se consacre a l’Expanded cinéma puis revient à la réalisation de films pour la salle. Il coréalise avec Catherine Libert Les Champs brûlants et Des provinces lointaines, ainsi que plusieurs films expérimentaux dont The Sound Drifts en 2019.


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

15h // Carte blanche au PRINTEMPS DE SEPTEMBRE

Hringvegur
d’Antoine Belot et Étienne Kawczak-Wirz

France / Belgique I vidéo d’animation 3D I 2019 I 10’40’
Contact : [email protected]

Antoine Belot et Étienne Kawczak-Wirz, diplômés 2016 de l’isdaT, se connaissent depuis longtemps. Ils partagent aujourd’hui un atelier à Bruxelles et cosignent pour la première fois une pièce. Hringvegur, une animation 3D inédite, est le fruit d’un voyage en Islande, d’une immersion totale dans un paysage. 10 jours, 10 nuits, pliés dans une petite voiture à sillonner les routes du pays. Nature sauvage, errance, solitude… et les barrières entre imaginaire et tangible se désagrègent.

Antoine Belot i Etienne Kawczak-Writz, titulats 2016 de l’isdaT, es coneixen des de fa molt de temps. Avui comparteixen un taller a Brussel∙les i co-signen per primera vegada una obra de teatre. Hringvegur, una animació 3D inèdita, és el resultat d’un viatge a Islàndia, d’una immersió total en un paisatge. 10 dies, 10 nits, doblegats en un cotxe petit a recórrer les carreteres del país. Natura salvatge, vagareig, solitud… i les barreres entre l’imaginari i el tangible es desintegren.

Né en 1991 à Bayonne, Antoine Belot s’intéresse à la mécanique des rêves dont il tient des journaux réguliers à partir desquels il produit des films d’animation 3D. Le temps nécessaire à l’élaboration de ses œuvres lui permet d’investir consciemment ces mondes imaginaires.

Né en 1992 à Pontarlier, Étienne Kawczak-Wirz élabore à travers l’animation 3D, la peinture et la musique, une poétique de la souciance, état qui chez lui provoque le mouvement : mouvement esthétique et vital.

Le Festival de création contemporaine Le Printemps de septembre se tient tous les deux ans dans une vingtaine de lieux à Toulouse, son agglomération et la région Occitanie. Originellement dédié à la photographie, le Printemps s’est progressivement ouvert à l’ensemble des champs de l’art, visuels et vivants, dans la diversité de ses pratiques et de ses provenances, en s’attachant à privilégier la production d’œuvres en résonance étroite avec leurs lieux de monstration.

Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

15h30 // Film proposé par les RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CERBÈRE-PORTBOU

The Sound Is Innocent
de Johana Ožvold – en avant-première

République Tchèque / France / Slovaquie I  Cinémotif Films & Films de Force Majeure & Punkchart Films I 2019 I 68 ‘
Contact : [email protected]

“La musique est un terrain de jeu – et le jeu, un résumé de notre existence.”

François Bayle, compositeur de musique électro-acoustique
The Sound Is Innocent est un voyage ludique et poétique à travers l’histoire de la musique électronique. Un film qui nous apprend à mieux écouter, tout en proposant une réflexion sur l’évolution rapide des technologies.

“La música és un parc de joc – i el joc, un resum de la nostra existència.”
(François Bayle, compositor de música electroacústica)
The Sound Is Innocent és un viatge lúdic i poètic a través la història de la música electrònica. Una pel∙lícula que ens ensenya a escoltar millor, tot proposant-nos una reflexió sobre l’evolució ràpida de les tecnologies.

Née en 1983, Johana Ožvold est impliquée dans la scène artistique tchèque et slovaque. Diplômée en cinéma de la FAMU (école des arts vivants de Prague), elle réalise des installations sonores ou vidéo, ainsi que des œuvres musicales interactives. Elle collabore avec la radio tchèque et termine une thèse sur la musique de film de Zdeněk Liška, pionnier en matière de musique électronique et électro-acoustique en Tchécoslovaquie.


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma

17h // Film proposé par les RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CERBÈRE-PORTBOU

L’image qu’on s’en fait / La imatge que tenim
de Seb Coupy

France | Les Films du Tambour de Soie | 2019 | 75’
Contact : [email protected] / [email protected]

Solidement rivés au sol le long des autoroutes, des panneaux gigantesques jalonnent le territoire français. Telles pièces d’un puzzle, ils composent l’image d’un pays. Il s’agit d’images incontournables, évidentes et réfléchissantes dans lesquelles certains acceptent de se reconnaitre, où d’autres ne se retrouvent pas. Se sentir Français, c’est surtout adhérer à une fable.  La France c’est d’abord l’image qu’on s’en fait.

Sòlidament clavats a terra al llarg de les autopistes, uns senyals gegantins alineen el territori francès. Com les peces d’un trencaclosques, conformen la imatge d’un país. Es tracta d’imatges essencials, evidents i reflectants en les quals alguns accepten reconèixer-se, allà on altres no es retroben. Sentir-se francès, és sobretot adherir a una faula. França és sobretot la imatge que tenim d’ella.

Seb Coupy est né à Genève quelques jours après la “promenade lunaire” d’Alan Shepard qui en profite pour frapper quelques balles de golf près du cratère Fra-Mauro. Alors qu’il achève des études à l’école des Beaux-Arts de Lyon, deux scientifiques écossais annoncent publiquement qu’ils ont réussi à donner naissance au premier mammifère cloné à partir d’un animal adulte.  Un cambrioleur vole un Cézanne au musée d’Oxford tandis qu’il présente son premier film. Il suit une formation à la FEMIS, Jean Paul II s’éteint, il devient papa.


19h15 // PALMARÈS AU POSTE FRONTIÈRE

Remise du Prix Walter Benjamin et du Rayon vert attribué à un cinéaste par ses pairs et qui consiste en une résidence à l’hôtel du Belvédère du Rayon-Vert dotée par la Mairie de Cerbère.
Le film sera projeté dans le cadre du Printemps de Septembre à Toulouse.
En présence de Simplice Ganou, lauréat du prix Walter Benjamin et du Rayon Vert 2018, pour son film Le Koro du Bakoro, naufragés du Faso.

Simplice Ganou, réalisateur et scénariste burkinabè intègre en 2010 le Master de Réalisation Documentaire à l’Université Gaston Bergé de Saint-Louis du Sénégal et réalise son film de fin d’études Un peuple, un bus, une foi. En 2017, il réalise Le Koro du Bakoro, naufragés du Faso qui remporte le Tanit d’Or aux Journées Cinématographiques de Carthage 2017 en Tunisie.

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